La deuxième tranche de « Taparura », un mégaprojet à vocation écologique dans la région de Sfax, est à une phase avancée. Cette 2ème phase constitue l'étape décisive du projet. Elle comporte la réalisation d'importants projets résidentiels, touristiques et de loisirs. L'aménagement des zones avoisinantes qui posent des problèmes environnementaux est prévu, dans le cadre des travaux. Déjà achevée, la première tranche du projet a concerné la dépollution maritime et environnementale des côtes nord de la ville. Lors d'une rencontre organisée jeudi 13 octobre par la société d'études et d'aménagement des côtes nord de Sfax, en collaboration avec la municipalité et l'université de Sfax, les participants ont évoqué les moyens de redonner vie aux vieilles plages de la région comme le Casino, et Sidi Mansour. Mme Fatma Makni, expert comptable, a présenté deux scénarios possibles: Transformer la société en charge du projet, en une institution publique qui exécutera les travaux, conformément à un plan d'aménagement détaillé de la zone d'intervention. Ou, confier le projet au secteur privé, en tenant compte des critères d'efficacité et de rentabilité ainsi que des sources de financement. Un autre intervenant a proposé de laisser la supervision des travaux au secteur public, eu égard aux dimensions sociales et de développement du projet et son étroite relation avec les maux dont souffrent la région dans les domaines du transport, de l'environnement et de l'infrastructure. Notons qu'une surface de 420 hectares sera opérationnelle pour projeter des activités touristiques, commerciales et résidentielles. Des zones vertes sont, également, prévues ainsi que des espaces d'animation et de services. Sfax aura six kilomètres de plage et six kilomètres de promenade ainsi qu'un parc urbain de 60 hectares de surface. Taparura, a couté 140,5 millions de dinars (Budget de l'Etat : 21,4 millions de dinars ; prêt de la BEI : 55 millions de dinars ; prêts publics et bancaires européens : 64,1 millions de dinars).