Le Congrès pour la République cherche à revaloriser les prérogatives du président de la République, poste pour lequel M. Moncef Marzouki est le candidat de la coalition tripartite Ennahdha, le CPR et Ettakatol. C'est ce qu'annoncé M. Imed Eddaïni, porte-parole du parti. Dans un communiqué rendu public sur la page officielle du parti, M. Eddaïni a précisé que pas de place pour une « présidence-formelle » au sein du CPR. Il est important que soient accordées au président de la République de vraies prérogatives présidentielles, notamment dans la représentation de la Tunisie à l'étranger et la définition de la politique internationale du pays. Le porte-parole a précisé que le CPR souhaite voir le choix de la Constituante, éviter à la fois le régime présidentiel et le régime parlementaire, et se porter sur un «régime d'Assemblée», celui de la Constituante en l'occurrence : « Nous voulons être conformes à nos promesses faites aux électeurs et à l'ensemble du peuple tunisien. Nous voulons participer activement à l'adoption et à la mise en œuvre concrète de vraies réformes. D'où l'impératif que notre participation ne soit pas formelle ».