Lors de la conférence de presse annuelle de la Chambre tuniso-française du commerce et de l'industrie (CFCTI), tenue mercredi 18 janvier, l'ambassadeur de France en Tunisie, M. Boris Boillon, a indiqué que son pays demeure toujours le premier partenaire de la Tunisie sur plus d'un niveau, chiffres à l'appui. Les importations tunisiennes de la France ont enregistré une croissance de 3,3%, grimpant de 6 milliards de dinars à 6,2 milliards. Les exportations vers l'Hexagone ont enregistré une croissance de 13%, allant de 6,8 milliards de dinars en 2010, à 7,7 milliards de dinars en 2011. Les IDE français ont enregistré une baisse de 9%, passant de 231,3 millions de dinars en 2010, à 210,9 millions de dinars en 2011, malgré l'investissement en portefeuille du groupe Orange de 35 millions de dinars réalisé en 2011. La France demeure toujours le premier investisseur en Tunisie (hors hydrocarbures) avec un nombre d'entreprises françaises, ou à participation française, installées en Tunisie qui a atteint courant 2011 les 1300 entreprises. Seules 57 entreprises ont dû mettre la clé sous le paillasson pour différentes causes, contre la réalisation de 72 extensions et projets en cours. « Ceci a permis au nombre d'emploi offerts par les entreprises françaises installées en Tunisie de croître de 100 mille postes en 2010, à 120 mille postes d'emploi en 2011 », indique l'ambassadeur de France en Tunisie. Selon le diplomate français, l'année 2012 sera sous le signe de l'intensification de la coopération bilatérale et multilatérale. Pour ce qui est de la coopération bilatérale elle « sera intensifiée et se déclinera sous quatre principes : le tourisme, la formation professionnelle, le marché libyen et la facilitation de la circulation des gens, des Tunisiens notamment ». M. Boris Boillon est par ailleurs revenu sur la visite du ministre d'Etat français, M. Alain Juppé, en Tunisie. Une visite qui a selon lui « été la première d'un responsable occidental en Tunisie après la composition du gouvernement. Une visite qui avait comme dénouement quatre conclusions claires à savoir la confiance dans l'avenir de la Tunisie, le respect mutuel, la solidarité entre amis ainsi que l'ambition pour le futur ».