La visite du prédicateur égyptien, Wajdi Ghenim, en Tunisie, ne cesse de créer la polémique. Certains partis et personnalités politiques ont dénoncé la présence de cet homme, connu pour faire l'apologie de l'excision. Après Mme. Emna Menif (mouvement Kolna Tounes) et M. Mohamed Bennour (parti Ettakatol), Abdelfattah Mourou a déclaré, lundi 13 février, sur les ondes de Mosaïque FM, que l'excision des femmes n'a aucun lien avec l'Islam. Selon l'avocat, la Tunisie se doit d'accueillir les prédicateurs comme les chanteurs : « C'est à nous d'inviter des prédicateurs modérés pour faire le contrepoids ». M. Mourou a, également, évalué le travail du gouvernement Jebali. Il a affirmé que ce dernier a entrepris des initiatives comme les nominations à la tête des médias et a reçu de vives critiques ce qui fait que maintenant le gouvernement consulte et étudie avant d'agir : « Si je critiquais le gouvernement, c'était pour la bonne cause car si sa mission réussit cela sera notre réussite à nous tous ». Abdelfatah Mourou a précisé que son problème avec le mouvement d'Ennahdha n'est pas dans ses choix et visions mais avec son bureau politique qui est provisoire et non élu.