Une guerre s'est déclenchée, lundi 27 février 2012, entre M. Abderraouf Ayadi, secrétaire général du Congrès pour la République, et les membres du bureau politique du CPR. Le secrétaire général du CPR a confirmé, dans un communiqué, la nomination du journaliste Slim Boukhdhir en tant que nouveau chargé de l'information du parti. Cependant, il aurait oublié d'en informer les membres du bureau politique du CPR. Cette décision déclenche une tempête au CPR. M. Samir Ben Amor, conseiller politique du président de la République et membre du bureau politique du CPR, a affirmé, sur les ondes de Shems FM, que la décision de M. Abderraouf Ayadi a surpris l'ensemble des membres du bureau. Selon M. Ben Amor, le règlement interne du parti n'autorise pas le secrétaire général à nommer un chargé de l'information, la répartition des tâches au sein du CPR revenant exclusivement au bureau politique : « Cette question interne sera traitée ». Pour sa part, le journaliste Slim Boukhdhir considère le refus des membres du bureau politique comme un putsch au sein du parti, d'autant plus que selon lui, Abderraouf Ayadi a vécu pareille situation auparavant avec certains membres lors de la nomination de Tahar Hmila au poste de secrétaire général du CPR. Boukhdhir a ajouté que les propos de Samir Ben Amor n'engagent pas le bureau politique, et qu'il s'est exprimé en sa qualité de conseiller du président de la République.