A la veille de la célébration de la Cent vingt sixième fête du Travail du 1er mai, la Confédération Tunisienne du Travail, CGTT, a signé, lundi 30 avril 2012, en son siège à Tunis, un accord de partenariat avec son homologue belge : la CSC, confédération des syndicats chrétiens. C'était en présence de M. Habib Guiza, Secrétaire Général de la CGTT, de Mme Christiane Mingeot, vice-présidente de la CSC et de M. Christophe Cruquenaire, Permanent interprofessionnel au même syndicat, que l'accord a été signé. Le but de cet accord, comme l'a rappelé M. Habib Guiza, vise la création de vastes relations de solidarité internationale, avec la CSC, à l'instar de celles existantes avec les confédérations de l'Espagne, de la France, de la Suisse et de l'Italie ; qui ont d'ailleurs participé au congrès de la CGTT les 3 et 4 décembre dernier : « La CSC belge détient 70% de cas de syndicalistes, alors qu'en France, elle n'est que de 7%, à 9% et qu'elle se situe en Tunisie entre 10% et 15% ; avec 45000 adhérents ». Cet accord est appelé à gérer plusieurs activités ; à savoir : l'organisation des relations interprofessionnelles entre les deux syndicats, ainsi que les négociations sociales, les législations et la protection sociales. Un accord qui ne sera que bénéfique, compte tenu de l'expérience de la CSC dans le pluralisme syndical. Cela concernera, dixit M. Habib Guiza, la révision de l'organisation des relations professionnelles, en tant que contrat social, déjà entamé par la CGTT, l'échange d'expériences à travers des visites mutuelles au niveau des jeunes adhérents et enfin, la demande d'adhésion de la CGTT à l'organisation internationale de la CGT, en vue d'une présence sur l'arène internationale. Cette demande sera appuyée par la CSC. M. Habib Guiza a également fait savoir que la CGTT participe à la réussite de l'étape de transition démocratique en Tunisie, ainsi que la nécessité du travail décent. Des valeurs communes que partagent les deux syndicats tunisien et belge. Le pluralisme syndical a facilité, sous d'autres cieux, l'unification des syndicats ; voire la reconnaissance mutuelle. M. Christian Cruquenaire a indiqué que cet accord mettra l'accent sur les jeunes belges et tunisiens aux niveaux de la formation ; par l'organisation de rencontres et de séminaires communs.