Durant les trois premiers mois de l'année 2012, les comités d'octroi d'avantages au sein de l'Agence de Promotion des Investissements Agricoles, APIA, ont approuvé 880 opérations d'investissement pour un montant global de 62.123 millions de dinars contre un volume de 51.121 millions de dinars au cours de la même période de l'année 2011, soit une croissance de 21.5%. Ces investissements permettront la création de 998 nouveaux emplois, selon la dernière newsletter de l'APIA. En 2011, avec un volume total de 476.8 MD, le taux de croissance des investissements des catégories «B» et «C» agréés, a atteint 5.8% par rapport à l'année 2010, et ce malgré la faible contribution des sociétés de mise en valeur et de développement agricole en 2011, 5.9 MD, contre, 24.8 MD, en 2010 Une analyse par activité montre que les investissements dans les projets d'aquaculture sont les plus recherchés avec une enveloppe de 85.8 MD soit 18% et à un taux de croissance de 44.7% en comparaison aux résultats de l'année 2010. Ces investissements permettront l'installation de 18 grands projets dans les gouvernorats de Bizerte, Nabeul, Sousse, Monastir et Mahdia. Les projets de pêche ont aussi connu croissance au niveau des investissements de 53.6% par rapport aux résultats de l'année 2010 pour atteindre 19.2 MD et ce suite à l'approbation d'opérations d'investissement relatives à la mise à niveau des unités de pêche dans les gouvernorats de Nabeul, Monastir et Sfax. Les activités de première transformation ont régressé en 2011 par rapport à 2010, -18.7%, mais d'une façon moins remarquable que celle enregistrée en 2010 en comparaison à 2009, -47.1%. Le taux de croissance des investissements agréés au profit des jeunes promoteurs est de l'ordre de 19.4% soit 57.8 MD en 2011 contre 48.4 MD en 2010. Toujours selon l'APIA, le nombre d'emplois prévus par l'ensemble des investissements agrées en 2011 reste en deçà des attentes puisque le taux de croissance n'a pas dépassé 1.7% alors qu'il est de 5.8% pour les investissements. Une situation qui suscite le besoin d'instaurer un cadre législatif incitatif permettant de surmonter ce problème d'emploi au niveau des projets agricoles bénéficiant des avantages de l'Etat.