Le groupe « BIC » compte investir en Tunisie 12 millions d'euros pour la construction d'une usine d'instruments d'écriture à El Azib, sur un terrain concédé par le pôle de compétitivité de Bizerte. Cette usine qui pourrait être opérationnelle en 2013 promet la création de 600 emplois. Cette nouvelle a rempli d'aise les demandeurs d'emploi, d'autant que le projet est extensible et que la perspective de création d'autres postes est certaine. Seulement, pour démarrer son projet, le promoteur a demandé un permis de construire que le gouverneur de la région était censé lui accorder. En fin de compte, le dossier a fini sur le bureau du Chef du gouvernement qui s'est chargé de signer le document. Pourquoi cette démarche somme toute banale est-elle parvenue en haut-lieu ? Pourquoi M. Hamadi Jebali a-t-il été amené à trancher pour une formalité qui est du ressort régional ? On pense savoir que les autorités régionales n'ont pas voulu « assumer la responsabilité ». Mais, qu'est-ce à dire ? L'accord de cession du terrain n'a-t-il pas été dûment signé entre le promoteur et l'aménageur du terrain ? Pourquoi cette fébrilité quand on sait qu'un tel projet doit ouvrir de réelles perspectives professionnelles ? M. BELLAKHAL