Les agents de la Poste Tunisienne ont entamé leur deuxième journée de grève. Celle-ci a démarré mercredi 27 juin 2012 à cause d'un malentendu entre le syndicat et l'administration sur un point bien déterminé : bénéficier d'une indemnité spécifique pour l'encouragement des agents et l'amélioration de leurs conditions financières. Le ministère des Technologies de l'information et de la communication a satisfait toutes leurs exigences. Pourtant, la Fédération générale de la poste et des télécommunications, FGPT, a insisté sur son droit à la grève, a déclaré Mongi Thameur, Chef du cabinet du ministère des TIC. L'accord portait sur les différents points présentés par la partie syndicale à savoir : • Paiement de toutes les cotisations de restauration des agents en fonction • Compensation des agents pour les congés annuels périodiquement de 2007, 2008 et 2009 • Activation du Comité des exclus formé de la partie administrative et syndicale, qui a permis à 26 agents de reprendre le travail, • L'annonce des résultats des concours de recrutement 2011, le samedi 30 Juin 2012. La partie syndicale a insisté sur le recrutement de 1 000 agents des différents postes et au titre de 2012, mais la Poste Tunisienne s'est engagée à recruter 500 à travers les concours externes avant fin 2012. Le ministère a répondu positivement aux 12 points exigés par la FGPT, à l'exception du détail. Ce détail nécessite l'approbation du Premier ministère et le ministère des Finances et prendra du temps pour entrer en phase de réalisation. Le chef du Cabinet a également appelé le syndicat à assumer sa responsabilité, vu le rôle vital que joue le secteur dans la vie quotidienne des citoyens et dans l'économie tunisienne en général : « Le syndicat a haussé le ton. Il doit revoir sa décision. Ma crainte est que cette grève a des calculs politiques ou qu'elle est manipulée au profit d'autres parties ».