En accord avec le Syndicat de la culture et de l'information (UGTT) et l'Association des directeurs de journaux, le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT), a décidé, vendredi 24 août, de maintenir l'appel à une grève générale dans les médias avant la mi-septembre. Au cours d'une réunion extraordinaire, les journalistes, directeurs de médias et professionnels du secteur ont dénoncé de nouveau les nominations décidées par le gouvernement aux postes de directeurs généraux à la Télévision nationale et à Dar Assabah. Nejiba Hamrouni, présidente du SNJT, a qualifié de protocolaire son entretien avec le Chef du gouvernement, Hamadi Jebali, jeudi à La Kasbah, et fait allusion au vide juridique qui a permis de décider des nominations imposées. Pour Neji Bghouri, membre du SNJT, le conseiller politique du Chef du gouvernement, Lotfi Zitoun, joue aujourd'hui le rôle de ministre de la Communication, disparu bien avant la Révolution : « La situation est dangereuse ». Investir en Tunisie