En dépit d'un environnement économique relativement difficile, caractérisé essentiellement par un resserrement de la liquidité au niveau du secteur, les principaux indicateurs d'activité de la STB, Société tunisienne des banques, ont affiché des évolutions favorables. Ces principaux indicateurs d'activité et de performance ont évolué comme suit : Au niveau de la mobilisation des ressources la Banque a continué sa politique axée principalement sur le développement des ressources les moins onéreuses et présentant les meilleurs profils de maturité. En conséquence, les dépôts de la clientèle se sont élevés à 5.288,5 Millions de Dinars à fin septembre 2012 contre 5.071,2 Millions de Dinars au terme du mois de septembre 2011, en progression de 217,4 Millions de Dinars ou 4,3%. Cet accroissement n'a concerné que les dépôts non ou faiblement rémunérés. L'encours des emprunts et des ressources spéciales a augmenté de 43,4 Millions de Dinars pour atteindre 535,9 Millions de Dinars. Cette progression résulte exclusivement de l'accroissement des emprunts de 93 millions de Dinars suite à l'émission par la banque d'un emprunt obligataire subordonné de 70 Millions de Dinars et d'un placement privé de 34 Millions de dinars. L'évolution des crédits a été modérée et ce, par référence au choix de la Banque en matière de politique de crédits axée sur la sélectivité et la qualité du risque. A ce titre, les crédits bruts à la clientèle ont enregistré une hausse de 97 Millions de Dinars ou 1,5% pour atteindre un encours de 6.710,2 Millions de Dinars à fin septembre 2012 contre 6.613,2 Millions de Dinars à fin septembre 2011. Toutefois, comparé à son niveau à fin décembre 2011, cet encours a enregistré un accroissement nettement plus important soit 205,9 Millions de Dinars ou 3,2%. Le Produit Net Bancaire a marqué une hausse de 1,1 Million de Dinars ou 0,7% par rapport à son niveau à fin septembre 2011 pour se situer à 158,9 Millions de Dinars. Cette hausse traduit la reprise déjà amorcée des performances de la Banque et ce, nonobstant les difficultés que connait le secteur touristique. L'accroissement ci-dessus indiqué est attribué aux facteurs suivants : - Le fléchissement des charges d'exploitation bancaire (-12,7 Millions de Dinars ou -9%) lesquelles ont été ramenées de 140,8 Millions de Dinars à 128,2 Millions de Dinars, une baisse caractérisant essentiellement les charges dues sur les dépôts à terme qui se sont repliées de 10,5 Millions de Dinars ou 19,2% et à un degré moindre celles relatives aux dépôts d'épargne (-3,8 Millions de Dinars ou -9,6%). - Une baisse légèrement moins importante des produits d'exploitation bancaire qui sont revenus de 298,6 Millions de Dinars à 287,0 Millions de Dinars. Outre l'effet de réservations d'intérêts des créances touristiques, cette dernière régression est induite essentiellement, par la baisse des Taux Moyens du Marché Monétaire consécutivement aux réductions des taux d'intérêts directeurs dont l'impact est évalué à environ 31 Millions de Dinars. - Les charges opératoires ont été quasiment maintenues à leur niveau enregistré à fin septembre 2011, un facteur qui dénote les efforts consentis par la Banque en matière de maîtrise des charges générales d'exploitation. Ces charges se sont en effet situées à 85,1 Millions de Dinars et ont permis d'abaisser légèrement le coefficient d'exploitation pour le ramener à 53,5% à fin septembre 2012 contre 53,9% à fin septembre 2011.