L'ex-ministre de l'Intérieur du gouvernement Béji Caïd Essebsi, Farhat Rajhi, peut-il intégrer l'Alliance Démocratique ? Monsieur propre, qui a été limogé de son poste parce qu'il a dévoilé beaucoup de choses, ne peut pas intégrer cette alliance. C'est ce qu'a annoncé Mohamed Goumeni, l'un des fondateurs de ce parti. Dans une déclaration accordée lundi soir 05 novembre 2012 à Mosaïque FM, M. Goumeni a précisé que des négociations ont eu lieu pour se pencher sur l'appartenance de Farhat Rajhi à ce nouveau-né de la scène politique. Toutefois, M. Rajhi ne peut appartenir à aucun parti à cause de son poste de magistrat. L'Alliance Démocratique est un projet de parti qui sera annoncé jeudi 8 novembre 2012. Ce parti se veut une quatrième alternative pour les Tunisiens qui ne se retrouvent ni dans Ennahdha, ni dans Nidaa Tounes, ni dans le Front populaire : « Notre parti aura pour objectif de mettre fin au règne de la Troïka en proposant un nouveau choix politique qui réunira plusieurs personnalités politiques tunisiennes et qui sera fidèle à l'idéologie de gauche. L'Alliance Démocratique ne sera pas un simple concurrent au pouvoir mais un véritable parti qui soutient le changement sans appartenir à n'importe quelle alliance politique ». En plus des membres de l'Assemblée nationale constituante, ANC, tels que Mohamed Hamdi, Mehdi Ben Gharbia, Mahmoub Baroudi, ce parti regroupera des personnalités nationales à l'instar de Mokhtar Jallali, ancien ministre de l'Agriculture du gouvernement Essebsi, Hedi Ben Salah, secrétaire général de l'Ordre des Ingénieurs de Tunisie, Imed Amira, ancien président de l'ordre des huissiers notaires et Salem El Hamdi, ancien secrétaire d'Etat du gouvernement Essebsi.