Le porte-parole de la présidence de la République, Adnan Mansar, a affirmé, vendredi 14 juin 2013, que la présidence de la République tient à rapprocher les points de vue divergents entre les partis politiques dans le but de parvenir à une issue de crise en ce qui concerne le projet de la Constitution. Lors de son passage sur Shems FM, M. Mansar a indiqué qu'il partage l'opinion de Moncef Marzouki sur l'utilité de perdre un mois pour ajuster le projet de la Constitution plutôt que d'en perdre six ou sept mois pour un référendum : « L'adoption du projet de la Constitution au référendum à une faible majorité créerait un sentiment d'injustice chez les électeurs rejetant le projet ». Adnan Mansar a indiqué que le comité de coordination et de rédaction de la Constitution est prêt à supprimer le chapitre controversé des dispositions transitoires dans le projet de Constitution, et l'a appelé à présenter d'autres concessions.