Le rideau est tombé, lundi 23 septembre 2013, sur les festivités marquant la célébration du 100ème anniversaire de la traversée aérienne de la Méditerranée par Roland Garros. Le programme mis au point par le comité d'organisation a été appliqué dans sa totalité, à la satisfaction des parties partenaires et participantes. Ce programme a été couronné par la pose d'une stèle commémorative à la place Annaba, en centre-ville, à l'emplacement d'un ancien buste, enlevé au début des années soixante et qui se trouve exposé aujourd'hui au Musée de l'Air, en France. La réplique du Morane Saulnier qui a effectué la traversée samedi dernier a été délestée de ses ailes en toile et exposée « au grand public » dans l'enceinte même du Parc des activités économiques de Bizerte (PAEB, ex-zone franche), ce qui a privé effectivement « le grand public » d'admirer cette œuvre d'art. Pour tous les organisateurs cette manifestation a été une vraie réussite. Elle a atteint les objectifs pour lesquelles elle a été organisée, à savoir la promotion de l'image de la ville, son passé et son avenir, et les énormes potentialités et atouts naturels dont elle dispose pour devenir une destination touristique de choix. Mohamed Sadok Guellouz, directeur de l'Ecole nationale d'Ingénieurs de Bizerte (ENIB) a pour sa part salué l'événement comme une belle opportunité pour rappeler à la population et particulièrement aux jeunes des éléments remarquables de l'histoire de leur ville. Elle constitue également une occasion unique pour informer le monde des compétences dont dispose le pays dans le domaine de l'aéronautique. A ce propos, de jeunes passionnés de l'aéronautique venus de différentes régions du pays, ainsi que les étudiants du département aéronautique de l'ENIB ont permis grâce à de nombreuses démonstrations et activités spécifiques de découvrir les performances dont notre jeunesse est capable. A ce propos, il n'est pas inutile d'appeler à la nécessité de ressusciter les nombreux clubs d'aéronautique et d'aéromodélisme qui foisonnent dans les maisons de jeunes et qui n'attendent qu'un signe de bonne volonté des autorités pour reprendre une activité arbitrairement supprimée. Outre le club « les Aiglons » de Bizerte qui était dans un passé récent particulièrement actif, l'on citera le projet d'une jeune association de Sousse, dirigée par le jeune Férid Kamel qui travaille depuis deux ans, mais dans la discrétion la plus totale, sur la construction d'un ULM cent pour cent tunisien, qu'elle se propose de faire voler dans les semaines à venir.