Libéré en mars dernier après deux ans de prison pour la diffusion de dessins jugés blasphématoires, Jabeur Mejri a été condamné mardi à huit mois de prison ferme pour avoir insulté un greffier. Son avocat Ahmed Mselmi a jugé la peine « injuste et trop lourde ». « Cette peine ne coïncide pas avec les faits », a dit Me Mselmi après l'audience. « Il y a eu des propos diffamatoires envers un fonctionnaire, mais huit mois ferme c'est trop », avait-il estimé en annonçant qu'il allait faire appel. Le jeune homme avait été placé en détention le 17 avril pour avoir insulté le greffier d'un tribunal après un imbroglio autour de la date d'une convocation de M. Mejri devant le juge d'instruction. Gracié par le président provisoire de la République, Moncef Marzouki, en février dernier, pour l'affaire des caricatures, Jabeur Mejri restait impliqué dans une autre affaire dans laquelle il est soupçonné de détournement de fonds lorsqu'il travaillait à la SNCFT. Le Comité de soutien à Jabeur Mejri dénonce un acharnement judiciaire et annonce une action forte. Selon ledit comité, l'affaire pour laquelle Jabeur Mejri a été convoqué «n'avait d'autre objectif que de contrer la grâce présidentielle et différer son application, Jabeur Mejri ayant reçu une convocation pour une confrontation». «Nous appellerons très prochainement à une action forte pour dénoncer cette nouvelle attaque de la Tunisie contre Jabeur Mejri qui devient, malgré lui, le symbole de la répression contre la Liberté d'Expression», annonce le comité. M.Kh
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