L'organisme « Reporters sans frontières » appelle à une réforme du code pénal tunisien qui devrait être en conformité avec les dispositions de la Constitution et à des lois moins liberticides. « Reporters sans frontières » appelle également à l'harmonisation des lois, citant le décret-loi 115-2011, relatif à la liberté de la presse, de l'impression et de l'édition lequel « entre en contradiction avec certaines dispositions du Code pénal tunisien, notamment en ce qui concerne les peines prévues en cas de poursuites pour diffamation ». L'ONG donne pour exemple le cas de la blogueuse Olfa Riahi qui a été poursuivie sur la base du code pénal pour avoir publié un travail d'investigation. Pour « Reporters sans frontières », le décret-loi 115-2011 représente une avancée certaine pour la liberté de la presse. Il offre plusieurs garanties pour la protection de l'information. Or, l'application de certaines dispositions du code pénal, notamment celles relatives à l'incitation aux délits et fausses informations, à la diffamation et l'injure, aux publications interdites et à l'affichage sur la voie publique revient à réduire à néant le texte du décret-loi, dans son application comme dans son objet. D'après communiqué
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