Un accord a été conclu, mardi 24 mars à Tunis, entre l'Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA) et les instituts supérieurs d'agriculture afin de développer le réseau de pépinières d'entreprises qui couvrira les différentes écoles supérieures d'agriculture. M. Abdessalem Mansour, ministre de l'agriculture et des ressources hydrauliques, a souligné à cette occasion que la décision présidentielle relative à la mise en place d'un réseau de pépinières vise à mieux encadrer les promoteurs et assurer le suivi de réalisation de leurs projets agricoles. Il a, par ailleurs, rappelé les résultats de la première promotion de jeunes formés au sein des pépinières (2002-2005), notamment de l'institut national agronomique de Tunis (INAT), l'institut supérieur des sciences agronomiques de chott Meriem, l'école supérieure des ingénieurs d'équipement rural de Medjez El Bab. Ces résultats, souligne encore le ministre, ont permis d'orienter et d'encadrer 200 jeunes promoteurs, d'intégrer 32 diplômés du supérieur et de soutenir 50 promoteurs au cours de la période d'élaboration du projet outre l'obtention des financements nécessaires de la banque tunisienne de solidarité (BTS). Il y a lieu de rappeler, dans ce cadre, la décision présidentielle visant à généraliser les pépinières d'entreprises sur tous les instituts d'enseignement agricole et qui constituent des pôles de développement actifs au sein de l'entreprise et dans les régions. Au cours de la première période de l'année 2009, six pépinières d'entreprises ont été mises en place au sein de l'école supérieure d'agriculture de Mateur, l'école supérieure d'agriculture de Mograne, l'école supérieure d'agriculture du Kef, l'école supérieur des industries alimentaires de Tunis, de l'institut sylvo-pastoral de Tabarka et de l'institut supérieur de la pêche et d'aquaculture de Bizerte. Les pépinières de l'institut national des sciences et technologies de la mer (filiale de Monastir) et de l'institut des zones arides devront adhérer au réseau de pépinières des entreprises agricoles. Ces pépinières devront permettre la mise en place de 250 projets (agriculture et pêche) et dans les secteurs y afférents.