L'Arab International Lease (AIL) porte à la connaissance des porteurs d'obligations de l'emprunt obligataire « AIL 2010-1 », qu'elle a désigné la Société du Conseil et de l'Intermédiation Financière –SCIF–, comme centralisateur de cet emprunt. Cette désignation est conforme à l'article 2 du décret n° 2001-2728 du 20 novembre 2001, relatif aux conditions d'inscription des valeurs mobilières et aux intermédiaires agréés pour la tenue des comptes en valeurs mobilières. Arab International Lease a prouvé ses valeurs suite à la confirmation faite par Fitch Ratings pour la note nationale à long terme à ‘BBB+(tun)' et la note nationale à court terme à ‘F2(tun)'. Les notes nationales attribuées à Arab International Lease (AIL) reflètent le soutien que pourraient lui apporter, en cas de nécessité, son principal actionnaire direct, la Banque Tuniso-Koweitienne ( BTK), qui détient 50% du capital d'AIL, et Groupe BPCE (GBPCE, noté ‘A+‘/ Stable/ 'F1+'), lui-même actionnaire de la BTK à hauteur de 60%. Les ratios de rentabilité d'AIL étaient globalement stables en 2009 et demeurent inférieurs à la moyenne du secteur. La croissance des revenus nets en 2009, reflet d'une hausse de 38% de la production (secteur: +23%), a permis de compenser le doublement des dotations aux provisions sur créances classées résultant de l'amélioration de la couverture des actifs classés, ainsi que l'augmentation des charges d'exploitation (+21%). Pour 2010, AIL anticipe une moindre augmentation de sa production de crédits et un effort accru sur la qualité de son risque de crédit. La forte croissance du portefeuille de crédits a permis de compenser la légère hausse des actifs classés et d'améliorer le taux de créances classées (11,4% à fin 2009 contre 13,9% à fin 2008). Malgré l'effort de provisionnement, les créances classées nettes représentaient 22% des fonds propres à fin 2009. AIL continue de renforcer ses ressources stables en faisant davantage appel au marché obligataire local et aux crédits bancaires à terme. La société dispose également d'une réserve confortable de liquidité (24 Mio TND de lignes de crédits bancaires non utilisées à fin février 2010) outre le recours possible à la BTK.