C'est l'île oasis la plus charmante du Sud tunisien. La plus charmeuse aussi, qui récemment réaménagée, redevient très à la mode .Au large de Sfax, à une heure et demi environ par le bac, s'étale sur une cinquantaine de kms l'archipel de Kerkennah, une île oasis, calme et tranquille dans la journée mais se transforme en ruche lorsque les chaluts chargés de poissons, déversent leurs cargaisons frétillants. Kerkennah qui vit toujours au rythme des marées comporte deux îles principales : Gharbi ou Mélita, la plus rapprochée du continent et Chergui ou grande Kerkennah, reliées entre elles mêmes par une chaussée maritime. Comme des mirages, deux grosses îles basses, Gharbi et Chargui, apparaissent au large après une traversée d'une heure de bateau. C'est Kerkennah. Un archipel constitué d'îlots où la terre et la mer se confondent : Gramdi, Roumadia, Sefnou, Ennajet, Sidi Youssef. Une fois arrivé, l'on se dit que le coin vaut réellement le déplacement. Et le détour. Kerkennah est le paradis de tous ceux qui viennent y quêter la paix et le repos. Pour profiter des plaisirs de la mer, c'est du côté de Sidi Founkhal qu'il faut s'orienter. Cette zone se situe dans l'archipel des îles Kerkenah dans le prolongement de la ville de Ramla, elle se trouve à 20 Km à l'est de la ville de Sfax. Pour l'heure la plage est presque vide. Sidi Founkhal sera la nouvelle station de Kerkennah. Un village d'écotourisme de 90 hectares sera doté de 2550 lits. Ce projet touristique sera constitué de quatre unités hôtelières de haut de gamme (clubs de vacances), une unité résidentielle de type traditionnel (450lits) des centres d'animation et de loisirs balnéaires et un arboretum. Le plan d'aménagement est approuvé. La route de desserte a été réalisée en 2002. Reste à concrétiser tout le projet. Kerkennah, jolie, coquine et superbement vierge avait du mal à se montrer aux investisseurs .Il faut la mettre au balcon, la montrer. Le premier pas d'aménagement est franchi. Annoncé depuis dix ans, cet ambitieux projet touristique tarde à se concrétiser. Faut-il donner un coup de starter à ce projet écologique ?