Au début du mois courant (avril 2009) la presse française a annoncé qu'un projet de loi favorisant la diffusion et la protection de la création sur internet, dite Hadopi, a été adopté en première lecture par l'Assemblée nationale, après d'importants débats. De nombreux amendements ont été votés, notamment en ce qui concerne la mise en place de la riposte graduée en cas de téléchargement illicite de musique ou de film, la durée minimum de la suspension de la connexion internet, le droit d'auteur des journalistes à l'heure de l'internet, et le statut des entreprises de presse en ligne. Cette adoption a éveillé en nous une certaine curiosité, et nous avons cherché à savoir quid du statut d'éditeur de presse en ligne en Tunisie. Pour se faire, nous avons lancé sur notre site web un sondage d'opinion sur le sujet, pour voir se qu'en pensent nos lecteurs. Voici les résultats de ce sondage : • 84,9% pensent que le secteur de la presse électronique en Tunisie est un secteur mature qui mérite l'encouragement (cadre légal, subventions…) • 10,5% pensent que ce secteur est un secteur marginal qui n'a jamais contribué à l'enrichissement du paysage médiatique • 4,7% trouvent que c'est un secteur accessoire à la presse écrite Comme on peut facilement le remarquer, la majorité des participants à notre sondage voudrait voir davantage d'encouragement pour le secteur de presse électronique en Tunisie. Ils le considèrent comme un secteur mature qui mérite avoir un cadre légal plus et mieux défini. Maintenant, la volonté existe, on s'attend aux décisions qui la concrétiseront. D'ailleurs, dans ce cadre, la première réunion de la commission permanente de la culture et de l'information relevant du Comité central du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) s'est tenue cette semaine sous le thème « la presse électronique ». Selon les propos du « Renouveau », et au cours de cette réunion, Mr Rafaâ Dkhil, membre du Comité central du RCD et ministre de la Communication et des Relations avec la Chambre des députés et la Chambre des conseillers, a mis l'accent sur le rôle important de la presse électronique en Tunisie en matière de formation de l'opinion publique et de valorisation des acquis et des réalisations de la Tunisie, sous la conduite du Président Zine El Abidine Ben Ali. Le ministre de la communication et des relations avec la chambre des députés et la chambre des conseillés a, en outre, souligné les efforts fournis pour promouvoir davantage la presse électronique, en Tunisie, à la faveur de l'intérêt qui lui est accordé par le Président Zine El Abidine Ben Ali, notamment avec la constitution d'une commission élargie, en 2006, pour examiner les moyens d'instaurer une information électronique nationale, la création d'une unité de presse électronique, au sein du ministère de la Communication et des Relations avec la Chambre des députés et la Chambre des conseillers, et l'encouragement du Centre africain de perfectionnement des journalistes et communicateurs (CAPJC) à organiser des sessions de formation pour les journalistes travaillant dans la presse électronique, dans le but de consolider leurs compétences, de rationaliser davantage ce secteur et d'améliorer les contenus. On attendant d'assister à une réelle amélioration du statut du journaliste électronique en Tunisie, cette semaine Audinet Tunisie change de cape. En effet, le sondage de cette semaine est sur un thème d'actualité sportive : Qui remportera le championnat de Tunisie de la Ligue 1 ? Pour voter cliquez ici…