Rares sont les clubs qui ont changé de coach à l'intersaison Les clubs de l'élite prônent la continuité. D'ores et déjà, la moitié des clubs ont confirmé leurs techniciens, parfois au bout de longues et âpres négociations comme cela a été le cas à l'Etoile Sportive du Sahel où Faouzi Benzarti repart pour deux nouvelles saisons, moyennant une importante revalorisation des termes financiers de son contrat. La liste des huit clubs ayant choisi de conserver leur entraîneur de l'exercice écoulé est la suivante : – ESS : Faouzi Benzarti – CSS : Paulo Duarte – CAB : Chiheb Ellili – ASM : Mondher Kebaïer – JSK : Luc Eymael – ESZ : Mounir Rached – ST : Lassaâd Dridi – SG : Mourak Okbi Bien d'autres clubs pourraient opter pour la même sage attitude, notamment les nouveaux promus : l'USBG (Lotfi Sebti), l'ASK (Farouk Jenhaoui) et l'EOSB (Hassène Gabsi). Mais c'est surtout le champion en titre, le Club Africain, qui ne s'est pas toujours exprimé sur le sujet de la reconduction du Français Daniel Sanchez. A l'heure qu'il est, les deux options, du maintien ou du changement, se valent, le président du club, Slim Riahi, n'ayant toujours pas tranché. En revanche, à défaut de Faouzi Benzarti, l'Espérance Sportive de Tunis aurait l'intention de revenir au choix d'un entraîneur étranger, et plus précisément, français, à en croire certaines sources. Reste le cas du CSHL d'abord, qui n'a pas encore défini ses intentions d'autant que l'enfant du club, Skander Kasri, depuis son éviction par l'Espérance Sportive de Zarzis, est libre de tout engagement. Et El Gaouafel de Gafsa qui peut espérer poursuivre un bon bout de chemin avec Khaled Ben Yahia, devenu par la force des choses l'enfant adoptif du club du Sud-Ouest, mais qui pourrait changer d'air quand bien même le président gafsien, Khaled Bennour, tient à ce qu'il rempile. Le même nombre d'étrangers ? La présence des coachs étrangers se maintient dans les mêmes proportions, trois ou quatre devant partir en août prochain à la tête de clubs de Ligue 1 : Sanchez (CA sous réserve), Eymael (JSK), Duarte (CSS) et probablement un Français à la tête de l'EST. On sait pourtant qu'en cours de chemin, que des changements interviennent, des clubs engageant jusqu'à trois ou quatre coachs, l'espace des dix mois de compétition! Sous ce rapport, on le sait, le foot tunisien n'est pas loin de détenir le record de l'instabilité.