Redonner vie au Haut comité des droits de l'Homme et des libertés fondamentales Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, s'est entretenu, hier, au Palais de Carthage, avec le secrétaire général de mouvement Nida Tounès, Mohsen Marzouk. L'entretien a porté sur la situation dans le pays, notamment les menaces terroristes, ainsi que sur les réformes nécessaires à entreprendre pour dépasser les difficultés économiques et sociales en Tunisie, a déclaré Mohsen Marzouk, cité dans un communiqué de la présidence. J'ai fait part au président de la République de l'appui de Nida Tounès à la décision de proclamer l'état d'urgence, a-t-il dit, soulignant que la conjoncture actuelle exige le rassemblement des partis derrière le gouvernement et la mobilisation des Tunisiens en vue de protéger le pays des dangers qui le guettent. L'entretien a, aussi, porté sur les réformes nécessaires qui doivent être menées pour dépasser la crise économique et réaliser la stabilité et le développement, a-t-il ajouté. Fraîchement nommé à la tête du Haut comité des droits de l'Homme et des libertés fondamentales (Hcdhlf), Taoufik Bouderbela s'est engagé à insuffler une nouvelle dynamique à cette instance après les difficultés qu'elle a rencontrées. «Ma mission est de redonner vie à cette instance après les difficultés qu'elle a rencontrées », a-t-il indiqué à l'issue de son entretien hier avec le président de la République, Béji Caïd Essebsi. «Je vais tout mettre en œuvre pour dynamiser le rôle de cette institution dans la lutte contre les abus inhérents aux droits de l'Homme et à l'exercice des libertés fondamentales», a-t-il expliqué. Il s'agit, également, a-t-il ajouté, d'avancer des propositions à même de permettre de renforcer le dispositif des libertés et des droits de l'Homme. Résolument attaché à défendre les droits et libertés, conformément au texte de la Constitution, le chef de l'Etat a réaffirmé, au cours de cette rencontre, son souci de voir l'instance jouer la plénitude de son rôle en cette phase délicate, a-t-il souligné. De son côté, le nouveau directeur général de l'Institut tunisien des études stratégiques (Ites), Hatem Ben Salem, a souligné la volonté du président de la République, Béji Caïd Essebsi, de voir l'Ites soutenir les appareils de l'Etat à travers la réalisation des études prospectives dans des secteurs vitaux. Ces secteurs concernent les volets sécuritaire, économique et social. Il s'agit également d'identifier les moyens de se prémunir contre les situations d'urgence, a-t-il ajouté, à l'issue d'une audience mardi au palais de Carthage avec le président de la République. Hatem Ben Salem a indiqué, en outre, que le président de la République a insisté lors de l'audience sur la nécessité d'ériger l'Ites en un pôle scientifique et de réflexion qui regroupe les meilleurs experts tunisiens.