Sans expliquer ses propos, l'ex-président français s'est interrogé sur «l'avenir de l'Algérie » En visite d'amitié et de courtoisie en Tunisie, l'ex-président français et désormais sérieux aspirant à l'Elysée, Nicolas Sarkozy, s'est rendu hier au musée du Bardo pour rendre hommage aux victimes de l'attentat meurtrier du 18 mars dernier. Nicolas Sarkozy a estimé dans une brève déclaration que le musée est devenu « un lieu de pèlerinage au-delà de toutes les différences ». Se disant amoureux de la Tunisie, le président des Républicains français a appelé à la tenue d'un « sommet des amis de la Tunisie ». Nicolas Sarkozy qui était accompagné du vice-président de l'ARP, Abdelfattah Mourou, et du secrétaire général de Nida Tounès, Mohsen Marzouk, a surpris les journalistes en s'interrogeant sur l'avenir de l'Algérie, sans expliquer ses propos. Bien que le staff de communication de l'ex-président ait tenté d'éviter que les journalistes posent des questions, nous avons réussi à l'interpeller au sujet de la responsabilité de la France dans la crise libyenne. Nicolas Sarkozy a rappelé qu'à l'époque, la France avait agi sous le couvert d'un mandat des Nations unies et avec l'appui de 56 pays. «L'erreur, dit-il, est d'avoir laissé tomber la Libye après la chute du régime de Kadhafi, et je ne veux pas qu'on laisse tomber la Tunisie».