Les Sfaxiens n'ont pas été capables de débloquer l'hermétique défense adverse... Stade Taïeb M'hiri Temps chaud, public évalué à quelque 7.000 spectateurs. Terrain en bon état CSS-Orlando Pirates : 0-1 (mi-temps 0-0) Arbitrage de Mabgache Hamada El Moussa Namplandraza But réussi par Thabo Rakhali à la 47e de jeu Avertissements pour Houssem Louati et Zied Derbali du CSS et Siyabonga Sangwé et Patrick Phungivayo du côté des visiteurs. CSS : Jridi, Saïdani, Maâloul, Ben Jemaï, Derbali (Ziadi à la 70'), Meriah, Louati, Chellouf (Mosrati à la 60e), Mansar, Hannachi et Mezlini Orlando Pirates : Wisani, Nyanza, Happy, Oupa, Thabo (Patrick 71e), Majo (Hermit 7e), Sifiso, Issa Sarr, Siyabonga, Nyanz et Aubrey. Week-end plutôt décevant pour le football tunisien en coupe de la CAF et qui a vu ses trois représentants, l'ESS, l'EST et le CSS se laisser distancer par leurs opposants directs après cette troisième journée. C'est du jamais arrivé auparavant ce qui pose avec acuité certains problèmes. Les causes devraient être élucidées, en vue d'être soignées avec la dextérité requise pour les surmonter. Il y va du prestige acquis de longue date par notre sport-roi. Des insuffisances La rencontre de dimanche dernier disputée au M'hiri a mis à nu certaines insuffisances décelées tant sur le plan tactique que physique. Le score de 1 but à zéro en faveur des visiteurs ne traduit qu'à moitié la réalité du jeu où les Sud-Africains de l'Orlando Pirates ont réussi à créer les occasions les plus nettes et où leur rapidité d'exécution et surtout leur complémentarité collective ont été de loin meilleures que celles des locaux. Ces derniers ont été souvent trahis par leur déficience tactique. Première mi-temps équilibrée La première période a été en fait mieux négociée par les «nôtres» qui ont tenté de déverrouiller l'hermétique défense adverse par des raids souvent dirigés par Hannachi, converti à l'occasion en joueur de milieu et par Maâloul. Mais l'habileté du gardien adverse, Wisani Mhlongo, d'une part, et les maladresses dans les essais au but, de l'autre, ont anéanti toutes leurs incursions. On relève plus particulièrement les essais au but de Houssem Louati (6e minute), Mohamed Ali Mansar (16e minute) et le coup franc des 20 mètres botté par Zied Derbali sur lesquels le gardien s'est bien interposé. De l'autre côté, celui des visiteurs, Sifiso Uyeni à deux reprises (11e et 38e) et Majo Lehlohonolo ont mis le gardien Rami Jridi à rude épreuve, qui s'en est sorti à chaque fois à bon compte. La manière d'évoluer des Sud-Africains, reposant sur un 3-5-2 élastique qui se mue dès la récupération de la balle en 3-4-3, voire en 2-4-4, a grandement compliqué en 2e mi-temps la tâche des Sfaxiens qui ont commis certaines erreurs défensives. Celle du nouveau recruté, Slim Ben Jemaï, commise deux minutes après le retour des vestiaires, a scellé le sort de la partie. L'avant sud-africain Thabo, aux aguets, n'a pas refusé le «cadeau» que lui a offert le défenseur axial sfaxien pour aller lober de près le gardien Jridi, trop avancé. Ce but aurait même pu être suivi par deux ou trois autres, n'eussent été la vigilance du gardien sfaxien, et aussi la transversale... Le Brésilien Rodrigues sera-t-il la solution ? En somme, les Sfaxiens ont été hors sujet. Le manque de percussion et de lucidité dans leurs mouvements offensifs pose avec acuité l'absence parmi l'effectif d'avants de métier, capables de traduire en buts les occasions qui leur sont présentées. Ce serait a priori surmonté avec la qualification prochaine du Brésilien Jocenando Rocha Rodrigues, dont on dit le plus grand bien. Ils ont dit Paulo Duarte (entraîneur du CSS) «On n'a recruté au cours des derniers jours que deux joueurs à option défensive; ce qui a laissé un grand vide au niveau de l'attaque, avec les départs des titulaires aux postes. Au vu du jeu, on n'a point démérité face à un adversaire bien campé sur ses jambes. Et puis, la défaite essuyé est due à une grossière erreur défensive, qui nous a fait tomber ensuite dans la suspicion et le doute. On espère avoir les moyens de réagir au plus vite avec les recrutements en vue pour refaire le terrain perdu dans la course pour la qualification aux demi-finales, quoique nos chances soient devenues très limitées». Eric (entraîneur d'Orlando Pirates) «Je suis content du résultat qui a été le fruit de notre application sur le terrain et de notre force de caractère. Cette victoire nous permet de croire plus en nos chances d'accéder au tour suivant de l'épreuve»...