En 2014, les Emirats arabes unis se sont adjugé la première place avec des investissements de 10,1 milliards de dollars, soit 23% du total dans les pays arabes. Ils sont talonnés par l'Arabie saoudite avec 8 milliards de dollars, ou 18,3%, puis par l'Egypte qui a attiré 4,8 milliards de dollars Les investissements étrangers directs (IED) dans les pays arabes ont baissé de 8% en 2014, mais ont bénéficié notamment à l'Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis, selon une étude publiée dimanche 26 juillet. Au total, les pays arabes ont attiré des investissements étrangers directs de 43,9 milliards de dollars (40 milliards d'euros) en 2014, contre 47,5 milliards de dollars un an auparavant, précise l'étude de l'Arab Investment and Export Credit Guarantee Corp, basé à Koweït. Ces investissements restent largement inférieurs aux 66,2 milliards de dollars enregistrés en 2010, avant le début de la vague de violences qui a déferlé dans les pays touchés par le «Printemps arabe». Les Emirats arabes unis se sont adjugé l'an dernier la première place avec des investissements de 10,1 milliards de dollars, soit 23% du total dans les pays arabes. Ils sont talonnés par l'Arabie saoudite avec 8 milliards de dollars, ou 18,3%, puis par l'Egypte qui a attiré 4,8 milliards de dollars. L'étude a porté sur 20 des 22 membres de la Ligue arabe, à l'exception de la Syrie, pays en guerre, et les Comores. Les investissements étrangers directs ont reculé dans 15 de ces pays. Mais les six pays pétroliers du Golfe ont attiré la moitié de ces investissements, selon l'étude. En Tunisie, les IDE n'étaient que de 705,7 millions de dinars, donc de loin inférieurs à la moyenne arabe.