La Stayda sera sur ses gardes face aux Djerbiens. Elle ne manque pas d'ambitions en coupe. Dans le derby du Sud-Est, le Stade Gabésien compte sur l'atout continuité et stabilité de l'effectif pour aller encore plus loin en Coupe de Tunisie. Après l'Avenir Sportif de Gabès, dont il s'était débarrassé sans coup férir — c'est-à-dire sans jouer la rencontre, le voisin de la «Zliza» préférant déclarer forfait en raison d'un gros retard de préparation —, il faudra en découdre cette fois-ci avec l'Association Sportive de Djerba dans l'île des rêves. L'entraîneur Mourad Okbi est toujours là, les cadres historiques aussi, y compris le joyau Saâd Beguir annoncé sur le départ à l'Espérance Sportive de Tunis, mais qui n'en a pas moins insisté pour aller jusqu'au bout de l'aventure de la coupe avec le club de ses premières amours, avant de partir au Parc «B». Comme une dette à l'égard de la Stayda. Avec le meneur de jeu de la sélection olympique, la musique change immanquablement. D'ailleurs, dans le test remporté il y a une semaine devant l'ES Zarzis 2-0 grâce à deux buts de Fakhreddine Guelbi et Ahmed Hosni, les «Vert et Blanc» ont rassuré leur coach et supporters quant à leur potentiel pour la saison à venir. D'autant qu'ils n'auront pas perdu beaucoup d'élements (le gardien Bassem Skhiri, le défenseur central Nidhal Nefzi). Même l'avant-centre Fakhreddine Guelbi a fini par être gardé dans l'effectif. Au rayon des arrivées, Houssem Taboubi, Alaâ Charni, Lassaâd Chaâbani et le gardien Nadim Ben Thabet débarquent dans la ville du henné. L'impasse financière L'équipe fanion poursuit son bonhomme de chemin malgré les graves turbulences enregistrées au niveau du bureau directeur qui a rendu à deux reprises le tablier. L'équipe de Sabeur Jemaï est arrivée à un point de non-retour devant l'accumulation des dettes, le président du club affrontant tout seul la tempête. La subvention de 100 mille dinars dédiée par le Groupement chimique se révèle largement insuffisante. Le bureau directeur a sollicité l'intervention du gouverneur pour amener l'entreprise marraine à augmenter sa subvention. Les dirigeants ont entre- temps menacé d'annuler tous les recrutements effectués, invitant l'équipe à rompre son stage. La situation est toujours bloquée.