Son entrée a été déterminante pour son équipe Stade Chedly-Zouiten. Temps clément. Faible assistance. Pelouse en mauvais état. Arbitrage de Haythem Kosaï. Buts de Messaadi (19' s.p) et Ben Belgacem (107') pour l'ESZ et Marzouki (26') pour le ST. ST: Amdouni, Mhadhebi, Akremi, Abbès, Rouid, Ouni, Kouassi (Hannachi 65'), Landolsi (Jerbi 83'), Ben Yahia, Marzouki, Mbarek (Ben Dhiaf 54'). ESZ: Krir, Bouchniba, Bouzommita, Jouini, Khachach, Fall (Gouida 97'), Jebali, Gomiz, Lourimi (Ben Belgacem 82'), Felhi, Messaadi (Ghariani 72'). Sous l'œil attentif du sélectionneur national Henry Kasperczak, s'est déroulé hier le match avancé comptant pour les quarts de finale de la Coupe de Tunisie, ayant opposé le Stade Tunisien à l'Espérance de Zarzis. Sans round d'observation, les deux protagonistes ont annoncé la couleur, jouant la carte de l'offensive. Il était clair que les Stadistes et leurs hôtes du jour voulaient en finir dès les premières minutes du jeu. Par ailleurs, la première alerte sérieuse ne tarde pas. Une balle arrêtée est bien bottée par Lourimi, qui centre pour Jebali dont le tir est intercepté in extremis par le portier stadiste, Amdouni (7'). Ce fut la première alerte sérieuse des visiteurs dont les efforts seront récompensés 12 minutes plus tard lorsque Messaadi pousse les défenseurs stadistes à la faute. Bousculé en pleine surface de réparation, l'attaquant «sang et or» obtient un penalty et le transforme d'un joli tir dans la lucarne (19'). La réaction stadiste ne se fait pas attendre. Sept minutes à peine et voilà que les locaux égalisent suite à une action offensive réfléchie. Dans les derniers mètres, une passe décisive de Landolsi à Marzouki qui finit le travail en devançant le gardien adverse, mettant de la tête la balle dans les filets (26'). Après le but d'égalisation des poulains de Lassaad Dridi, on croyait être partis pour un début de belle soirée footballistique, mais nous étions quelque peu déçus. Car si les deux protagonistes ont continué à jouer l'attaque, la concentration a baissé d'un cran et les vingt-deux acteurs sur le terrain se sont contentés de courir derrière la balle sans en faire bon usage. Après la pause, les débats ont repris avec la même fougue de la part des joueurs des deux équipes. Stadistes comme Zarizissiens ont joué sans réserve, variant leur jeu, tentant de créer le danger de temps à autre. Au fil des minutes, le match est redevenu plaisant et on a pu assister à quelques frayeurs dans le camp stadiste. Une première fois lorsque la balle de Lourimi frôla la transversale et une deuxième fois quand le défenseur stadiste a failli tromper son propre gardien, la balle s'étant écrasée sur la transversale et fut dégagée sur la dernière ligne (59'). Messaâdi a failli terminer le travail et inscrire un deuxième but, semant la panique au sein de la défense stadiste qui dégage la balle in extremis. Une action qui témoigne de la souffrance des locaux qui, tout au long de la deuxième période, subissent le pressing de leurs hôtes. Par ailleurs, on n'a enregistré aucune occasion digne de ce nom pendant plus d'une demi-heure de la part des attaquants stadistes, malgré les changements opérés par Lassaâd Dridi. A la 89', les locaux se réveillent de leur sommeil profond en obtenant un corner qui ne changea rien à la donne. Ne parvenant pas à se départager au terme du temps réglementaire, les deux protagonistes ont été contraints de jouer les prolongations. En toute logique, les Zarzissiens se sont imposés grâce à un joli but de Slim Ben Belgacem qui s'est infiltré sans encombre dans la zone de réparation adverse, délivrant ses coéquipiers (107'). Bref, la logique a été respectée.