Le jeune percussionniste Jihed Khmiri aura l'honneur et la mission de clôturer la manifestation, le 22 de ce mois. Après des études en musicologie à l'Institut supérieur de musique, Jihed Khmiri a tout fait pour développer sa pratique et ses connaissances, que ce soit avec le collectif musical «Hess», en participant à leurs concerts dans différents festivals en Tunisie et ailleurs, ou avec des noms, tels que Zouheir Gouja, Mohamed Ali Kammoun et bien d'autres. Des résidences artistiques avec des artistes étrangers lui ont également permis de développer son jeu de percussions dans d'autres contextes musicaux et de mixer les genres et les cultures musicales. Après de riches collaborations, il décide de monter son propre projet musical qu'il intitule «Théosophie». Le titre qui fait référence à un système philosophique ésotérique à travers lequel l'être humain tente de connaître «le Divin» et les mystères de la Vérité résume cette portée mystique de ce travail. Sa recherche initiée, en 2014, aboutit à une expérimentation musicale basée sur l'improvisation à la croisée de diverses cultures mystiques. Partant de textes de Abou Hassan Al-Chadhili (dit Sidi Belhassen Chedly) ou d'extraits des chants de la célèbre Cathédrale Saint-Augustin en Afrique du Sud, le percussionniste et les musiciens qu'il a choisis pour l'accompagner dans son projet, expérimentent les arrangements à travers lesquels chacun, par son instrument et sa virtuosité, construit son improvisation pour une performance collective. «Théosophie» sera présenté au public du Festival de Bizerte avec Jihed Khmiri à la percussion, Wacim Ghadhab à la guitare, Kays Frihat à la basse, Zied Bagga, Med Ali Chbil et Mahmoud Turki au chant, et Mohammed Seddik Kekli et Wadhah El Ouni pour assurer le son électro. A découvrir...