Le secrétaire général adjoint et porte-parole de l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt), Sami Tahri, a indiqué, hier, dans une déclaration à l'Agence TAP, que «la réconciliation demeure nécessaire, à condition de respecter la Constitution et la loi sur la justice transitionnelle et de faire prévaloir le consensus». En marge de la réunion de la commission administrative nationale de l'Ugtt à Hammamet, Sami Tahri a jugé préférable d'organiser une consultation générale et de réviser certaines dispositions de ce projet de loi à caractère juridique, politique et éthique». «L'Ugtt est pleinement convaincue de l'adoption d'une loi bénéficiant d'un large consensus s'il existe une réelle volonté de réviser le projet en question», a-t-il dit. Et d'ajouter, l'Union est en train d'élaborer une position claire autour de la question de la réconciliation économique qui n'a pas été introduite à l'ordre du jour des travaux du comité, et qui fait l'objet de débat avec les structures de l'Ugtt.