Chaque année, à pareille période, à l'approche du mois de Ramadan, les autorités régionales et locales redoublent d'efforts afin d'assurer à nos concitoyens les besoins nécessaires sur tous les plans : alimentaire, social, religieux, culturel… Le contrôle d'hygiène des denrées alimentaires constitue un chapitre sensible sur lequel tout le monde reste attentif et sensibilisé. C'est toute la chaîne de distribution qui se trouve concernée : production, distribution, vente et consommation. Les marchés de gros de fruits et légumes, aux poissons, aux volailles, les boucheries, les boulangeries, les pâtisseries, le lait et ses dérivés pour ne citer que ceux-là verront s'exercer un contrôle strict sur leurs produits. La consommation, en ce mois saint, augmente sensiblement dans tous les secteurs pratiquement, la mobilisation devant suivre la même courbe. Seul le poisson est moins sollicité que d'habitude puisqu'on consomme pendant cette période 185t contre 264 t par mois en cours d'année. En temps normal, il est consommé à Bizerte 4.975 millions d'œufs, 2.800 t de légumes, 2.300 t de fruits, 245.257 kg de viande bovine (1.070 têtes), 44.163kg de viande ovine et caprine (3.993 têtes) et 448t de volaille contre respectivement au mois de Ramadan 8.705 millions (d'œufs), 3.200 t (de légumes), 2.800 t (de fruits), 269.783kg de viande bovine (1.177 têtes), 48.579kg de viande ovine et caprine (4.392 têtes) et 614t de volaille. La quantité de beurre consommée passe de 43 à 59 t. Des chiffres qui se passent de tout commentaire pour ce qui est des produits de première nécessité. Contrôle des prix En outre, un contrôle des prix sera pratiqué quotidiennement et sans relâche par les services compétents, tout particulièrement sur les denrées de base, à savoir les viandes, les œufs, le lait et ses dérivés, les fruits et légumes… Le renforcement du contrôle des prix vise à garantir un juste prix à tous et spécialement aux ménages aux faibles bourses et aux personnes nécessiteuses. La direction régionale du commerce veillera donc à exécuter de la façon la plus efficace le programme établi par le ministère de tutelle afin de garantir une meilleure transparence sur le marché. Il est hors de question de badiner avec la sécurité alimentaire et le maintien du pouvoir d'achat en l'état.