C'est la condition du coach pour être titulaire. Nabil Kouki a tenu, hier, son point de presse hebdomadaire où il est revenu sur la semaine de préparation de l'équipe dans l'optique du déplacement de Zarzis. De prime abord, le technicien du CA semble satisfait des dispositions actuelles du groupe, qu'elles soient mentales ou physiques : «J'ai de suite noté un bon degré de motivation et de réceptivité globale. Le groupe adhère aux consignes et au plan de travail. L'ambiance est sereine et la cohésion palpable. Certes, tout le monde n'est pas logé à la même enseigne physique. Mais si certains ne sont pas encore au mieux (surcharge pondérale, manque de fraîcheur), ils s'y attellent avec sérieux selon un agenda et un planning préétabli. Nous nous apprêtons à en découdre avec l'ESZ, un gros client et un sérieux examen pour nous autres. Ce sera d'ailleurs une prochaine série assez relevée. Nous n'avons pas droit à l'erreur, que ce soit à Zarzis, en déplacement à Gafsa ou en affrontant le SG. Il nous faut récolter coûte que coûte neuf points si l'on veut garder la main. Nous nous déplaçons aujourd'hui à Djerba pour une sérieuse mise au vert. Nous croiserons le fer avec l'ESZ avec l'envie de bien faire et non pas la fleur au fusil. Volet joueurs sous la main, nous sommes satisfaits de cette concurrence actuelle, source de saine émulation de groupe». Adepte du travail spécifique Et au head-coach du CA d'enchaîner : «Nous disposons d'un effectif de qualité. Pour faire partie des 18, il faut suer. Pour être titularisé, il faut suer et souffrir. Le staff technique travaille de manière complémentaire. Faouzi Rouissi s'occupe du volet offensif (travail devant les buts) et Mehrez Ben Ali s'attelle à revoir l'aspect tactique, le placement, ainsi que soigner les gestes techniques de certains». Présents aux côtés de Kouki, Atef Dkhili et Ahmed Khalil, ont, quant à eux, répondu sans détours à quelques questions. Si pour le gardien Atef Dkhili, ce n'est qu'un retour aux sources après une année blanche (il vient de retrouver le groupe des pros), Khalil retrouve quant à lui la forme après avoir soigné une blessure: «Après que l'on m'ai prescrit trois jours de repos, je retrouve actuellement mes sensations et un degré de forme rassurant». Nabil Kouki est par la suite revenu sur certains aspects du jeu à soigner: «Même si le terrain de Zarzis ne favorise pas une pratique optimale du football, il ne s'agit pas de choisir des joueurs athlétiques au détriment d'autres. Il faut se montrer omniprésent dans la négociation des duels, le pressing, la récupération. Voilà ce que j'exige des miens. C'est dire qu'il n'y a pas de joueurs spécifiques pour telle ou telle surface. J'ai remarqué antérieurement, lors du dernier match officiel disputé, que le tempérament n'est pas celui que je souhaite voir sur le terrain. Aller au charbon, se montrer agressif, véloce, voilà ce que je demande aux miens». Enfin, volet vue d'ensemble et onze type, Kouki a été clair : «Je dispose d'un groupe de 35 joueurs. C'est trop et l'ensemble sera ramené à 24 d'ici le mercato hivernal. Je suis sûr que la concentration sera par la suite optimale. Pour finir, je peux affirmer que le onze de départ face à l'ESZ sera à 75% le même que celui qui a joué le dernier match de la compétition nationale, en prenant, bien sûr en compte, les impondérables (carton rouge de Mikari qui sera relevé par Ala Bouslimi). Aussi, il y aura peut-être un changement au milieu (certainement la titularisation de Hedhli). Quant au gardien Atef Dkhili qui se trouve à mes côtés, il est maintenant le n°2. Lui et Ben Mustapha jouissent de toute ma confiance, mais Farouk reste actuellement le n°1 du poste. Enfin, concernant les premières de Chenihi et Lassaâd Nouioui, ce sera pour les prochaines sorties de l'équipe car ce duo n'a pas encore totalement récupéré (retour de blessure pour l'un et manque d'endurance et de fraîcheur pour l'autre)».