Au vu de ses résultats satisfaisants, qui devraient être améliorés en 2016 selon ses prévisions, la Banque Al Baraka est encouragée à étendre son réseau d'agences dans les pays maghrébins. La banque Al Baraka est optimiste quant aux résultats qui seront réalisés en 2016. Le plan de développement de cette banque du Bahreïn prévoit d'ailleurs une extension dans les pays du Maghreb avec l'ouverture de cinquante nouvelles agences. La chute des prix du pétrole et la diminution des dépenses des gouvernements dans le monde arabe ne semblent pas avoir d'effets directs sur son équilibre financier. Dans le cadre de son extension, la banque souhaite accéder au marché marocain et, au cours de l'année prochaine, installer de nouvelles agences dans les pays voisins, dont la Libye et l'Egypte. Cette année, la banque a ouvert pas moins de 54 agences, contre 50 nouvelles agences prévues l'année prochaine. C'est au cours des quatre premiers mois de 2016 que la banque devrait installer ses agences au Maroc. Les responsables de cette institution financière planifient également l'amélioration du rythme des activités aussi bien en Algérie qu'en Tunisie. Un bon positionnement des banques islamiques D'après des études élaborées, les banques islamiques sont actuellement bien positionnées sur les marchés arabes et internationaux, dans la mesure où elles ont pu réaliser dans leur ensemble un taux de croissance élevé ainsi que des bénéfices importants en comparaison avec les institutions financières établies en Europe et sur le continent américain. Les opérations financières de la banque «Al Baraka» sont réalisées dans plus de 12 Etats au Moyen-Orient, en Asie et en Afrique. La valeur totale des capitaux a atteint les 24 milliards de dollars au 30 septembre dernier, soit une augmentation de 2% par rapport à l'année précédente. La banque a développé une stratégie de fidélisation : elle se veut proche de ses clients pour les conseiller et les orienter vers les projets les plus rentables qui pourraient trouver un financement. Cette banque est sollicitée par de nombreux promoteurs arabes, mais aussi par des Etats qui veulent lancer des projets d'envergure dans le domaine du bâtiment, de l'infrastructure et des équipements collectifs. Des facilités sont proposées aux promoteurs afin de les aider à réaliser leurs projets d'intérêt général. Les opérations financières se font conformément à la finance islamique.