Un artisanat, des savoir-faire, une solidarité L'Association Aafcar, association fort active, qui travaille sur l'artisanat dans les régions, organise chaque année avec la librairie Farenheit une exposition de produits artisanaux. Celle-ci durera jusqu'au 6 décembre. Qu'on se le dise! L'arrière-petit-fils de Pouchkine Descendant du célèbre écrivain russe Pouchkine, le baron Alexandre Graevenitz avait épousé une Tunisienne et vivait à Sfax jusqu'à il y a peu de temps. Très actif au sein de la communauté russe et du centre culturel de ce pays, il quitta cependant récemment la Tunisie pour le Kazan. Prix Elissa Didon Octroyé dans le cadre du réseau Med 21, le prix Elissa Didon, prix conjoint tuniso-libanais, offert à deux lauréates du sud et du nord de la Méditerranée, devait être remis sous l'égide du Conseil de l'Europe au Luxembourg. A la suite des évènements de Beyrouth, de Paris et de Tunis, la cérémonie a été reportée à une date ultérieure. Dar Ben Gacem 2 Dar Ben Gacem, la charmante maison d'hôtes que gère avec talent et savoir-faire Leïla Ben Gacem, chercheur passionnée de la médina et de ses secrets, a su rencontrer son public. Et ce en dépit d'une conjoncture difficile. Tant et si bien qu'on envisage de reproduire l'expérience, et d'aménager un Dar Ben Gacem bis. Celle-ci se trouvera à un jet de pierre de la première, dans une ancienne demeure aristocratique dont la restauration débutera bientôt. A suivre. Qui donc sauvera El Batan ? Créé en 1901, El Batan, ce lieu mythique, où depuis plus d'un siècle on teint les chéchias, et qui employait jusqu'à 2.700 personnes, n'a connu, depuis, aucune restauration, aucune amélioration. Son état actuel est déplorable, ses rejets polluent la Medjerdah sans que l'on songe à installer une station d'épuration, ses plafonds, ses portes, ses fenêtres menacent de s'effondrer. Une étude a été réalisée, on cherche un financement. El khat el kayraouani La calligraphie est aujourd'hui un art à part entière. Ayant acquis ses lettres de noblesse, elle se développe sous nos cieux, mais aussi dans le monde international de l'art. Et l'on se demande : pourquoi le «khat el kayraouani», cette calligraphie qui nous est spécifique, ne s'impose-t-elle pas chez nous. Pourquoi n'est- ce pas celle-ci qui est utilisée pour tous les papiers officiels, cartes d'identité, passeports, certificats divers ? La question est posée par des chercheurs qui mènent une étude en ce sens, et se proposent de faire campagne.