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Du plein tarif à la gratuité
Cours particuliers
Publié dans La Presse de Tunisie le 18 - 12 - 2015

Trois tarifs seront appliqués, officiellement, pour les cours particuliers : 20 D dans le primaire, 25 D dans le préparatoire, 30 D pour les élèves de première, deuxième et troisième année secondaires et 35 D pour les élèves de quatrième secondaire
Après la promulgation du décret organisant les cours particuliers dispensés dans les établissements publics, le ministère de l'Education publie les tarifs officiels qui seront exigés des parents ayant des enfants inscrits dans ces cours.
Il faut savoir que ces montants sont versés à l'institution pour 4 séances mensuelles. Chaque séance comprend 2 heures. Un écolier «coûte» 20 D, un collégien 25 D, un lycéen en 1ère, 2e ou 3e année revient à 30 D, tandis qu'un élève en classe terminale «coûtera» 35 D.
Dans le cas où un élève suivrait des cours dans plus de deux matières, il a droit à une réduction de 50 %. Les parents dont le revenu ne dépasse pas une fois et demie le Smig sont dispensés dans la limite de deux enfants par groupe. Il n'est pas précisé, dans le document du ministère de l'Education, ce qu'il en sera pour deux élèves ou plus appartenant à la même famille.
Les recettes assurées par ces cours seront réparties entre les différents intervenants. Dans les écoles primaires, les 80% iront à l'enseignant. Le directeur de l'établissement et ses assistants devraient bénéficier de 7%, tandis que les autres agents et ouvriers impliqués auront une part de 3%. Les 10% restants serviront à combler le manque laissé par les dérogations accordées à certains élèves et le reliquat sera versé au fonds de l'action de développement de l'école.
En ce qui concerne les collèges et les lycées, 80 % seront accordés aux professeurs, 10% iront au profit des surveillants, des surveillants généraux et des agents de l'administration qui veillent à l'organisation de ces cours. En outre, 5% seront versés aux ouvriers ayant fourni des services et contribué à la réalisation du travail. Les 5% restants serviront à renflouer le manque à gagner du fait des réductions ou de la gratuité et, par la suite, le reste sera versé dans le budget de l'établissement.
Voilà, en gros, l'aspect matériel qui vient d'être officialisé une bonne fois pour toutes. Il restera, toutefois, quelques questions légitimes à poser : les élèves adhéreront-ils en nombre à ces cours ? Ces tarifs motiveront-ils suffisamment les enseignants et les différents personnels ? Qu'en sera-t-il des autres cours organisés, malgré tout, en dehors des institutions publiques ?
Et, finalement, qui survivra à l'autre (les cours organisés dans l'enceinte éducative ou les cours effectués dans les domiciles des enseignants ou des élèves) ?


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