Après une saison écoulée complètement ratée, le CSS vient de se reprendre au cours de cette saison, réalisant une première phase presque sans faute Le CSS vient de clôturer la phase aller de la compétition en cours sur une brillante victoire réussie en dehors de ses bases ; ce qui confirme, en effet, sa bonne forme depuis l'entame de cet exercice... En fait, personne ne prédisait, avant l'entame de la saison actuelle 2015-2016, une résurrection aussi prodigieuse d'une équipe sfaxienne en nette perte de vitesse après son élimination de la Coupe de la CAF, où elle n'a été que l'ombre d'elle-même, tout comme de la coupe de Tunisie, et auparavant de l'épreuve panafricaine de la Champions League. Un cumul de déceptions pour ses «fans» en particulier, tout comme pour ses dirigeants ; lesquels n'ont pas hésité à mettre fin au bail de l'entraîneur portugais de l'équipe, Paulo Duarte, et à faire appel, juste une semaine avant le coup d'envoi de la nouvelle saison 2015-2016, à un nouvel entraîneur, Chiheb Ellili. L'empreinte d'Ellili Du coup, c'est un autre CSS qui s'est distingué là où il passait. L'ère Ellili a été en effet pleine de prouesses aussi bien au plan mathématique qu'à celui des résultats, avec notamment sept victoires consécutives. On retient celle réalisée notamment face à l'ASM (3-0), ou encore contre le CA (3-1). Le côté technico-tactique a retenu lui aussi l'attention, avec un style de jeu qui repose sur la construction du jeu et l'attaque placée par le moyen des passes courtes, où l'on passe obligatoirement par les trois zones. Le bilan des 15 matches disputés au cours de la phase aller est prodigieux, avec au total 37 points, à 1 point seulement du leader actuel de la compétition. L'équipe a certes concédé deux défaites contre l'Etoile d'abord, lors de la 10e journée sur le terrain de l'opposant, tout comme face à l'EST à El Menzah. Elle n'a concédé qu'un seul résultat de parité. Ce fut contre la JSK, à l'extérieur également, sur le score de 2 à 2. Des signes qui ne trompent pas A ce propos, on souligne la capacité de l'équipe à scorer dans chacune des rencontres qu'elle a disputées au cours de cette phase aller avec au total 29 buts en 15 matches, soit presque une moyenne de 2 buts par match. Elle n'a concédé par contre que 12 buts. Certains joueurs se sont distingués par leur réussite face aux bois adverses comme le capitaine Ali Maâloul qui a à son actif, à l'issue de l'aller, 9 buts et occupe la première place au classement des buteurs, Ezechiel et Ajayi Junior ont pour leur part réussi à scorer à 10 reprises (5 pour chacun d'eux). Mohamed Ali Mansar, Mossaâb Sassi et Maher Hannachi ont pris part eux aussi à cette pléthore de buts (2 buts réussis par chacun d'eux). Les autres buts ont été l'œuvre de Ben Jemiî, Bouadhi, Harbaoui et la nouvelle recrue Sokary, soit au total dix joueurs qui ont pris part à cette pléthore de buts, ce qui veut dire que l'option offensive adoptée par les «Noir et Blanc» sous la férule du coach Ellili a été bien payante sans toutefois occulter le rôle qu'occupe tout un chacun dans la couverture et la récupération de la balle. C'est ce football total qui a conféré une nette relance dans le jeu de l'équipe. L'apport des nouveaux venus Et puis, les nouvelles recrues, Slim Ben Jemiî, Karim Aouadhi, Mejdi Mosrati, Ajayi Junior, Ezechiel N'douassel, Hassène Harbaoui et Mossaâb Sassi, ont eu leur part dans cette métamorphose qu'a connue l'équipe, laquelle vient d'être renforcée par une autre valeur sûre, en l'occurrence l'international olympique nigérian, Kingsley Sokari, âgé de 20 ans à peine et qui vient de se faire remarquer au cours des derniers matches auxquels il a pris part par sa bonne présence sur les terrains de jeu. L'effectif, tel qu'il est pour le moment, est bien fourni, ce qui prélude à une bonne marche aussi au cours de la seconde phase de la saison, à condition, bien sûr, que l'ambiance au sein du groupe demeure toujours propice au travail et au souci de se surpasser pour faire le break. Condition sine qua non pour un parcours au niveau des ambitions...