La Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives demande aux autorités françaises que toute la vérité soit faite sur les circonstances de la mort du jeune Tunisien Suite à la mort de Tarek Belkacem, abattu par les policiers devant le commissariat de la Goutte-d'Or dans le 18e arrondissement de Paris, la Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives a demandé, à travers un communiqué publié hier, que toute la lumière soit faite sur les véritables circonstances de la mort du jeune Tunisien. Le communiqué note également que contrairement à certaines informations colportées par des médias à la recherche de sensationnel même au prix de jeter de l'huile sur le feu et de propager le terrible amalgame faisant des immigrés des gens dangereux, les parents de Tarek Belkacem ont déclaré que leur fils n'avait aucun lien avec les jihadistes extrémistes et qu'il était en instance d'accomplir des démarches de régularisation. La police elle-même a reconnu qu'il n'avait pas de ceinture d'explosifs (les communiqués de police ont parlé de ceinture d'explosifs factice, Ndlr). La Ftcr a demandé au ministre de l'Intérieur français, M. Bernard Cazeneuve, ainsi qu'à la garde des Sceaux, Mme Christiane Taubira, d'ouvrir une enquête impartiale sur les circonstances de la mort de ce jeune homme. La Ftcr a décidé, avec d'autres associations antiracistes amies, de se porter partie civile en accord avec la famille du défunt.