Même si la l'ossature de la sélection n'est pas changée, on reste persuadé que gagner un statut de mondialiste n'est pas si simple que cela L'adrénaline monte fortement dans le club Tunisie à deux semaines du coup d'envoi du mondial. Et comment, nos basketteurs iront aux pays des Ottomans pour la première fois de leur histoire, chose qui reste une performance digne d'éloges au vu du passé de la sélection. Ceci dit, le cinq national devra boucler, d'ici une semaine, un long cursus de préparation qui a commencé depuis des mois, mais qui s'est accentué à partir du mois de juin. Rassemblements à l'étranger et en Tunisie, tournois et matches amicaux face à des adversaires de tout calibre, l'équipe a eu assez de temps pour se corriger et pour détecter les satisfactions et les insuffisances. Bien sûr que la lourde défaite face à la France continue de susciter les analyses et les soucis du public de la sélection, mais un match amical, c'est fait pour cela. Autant la défaite a été lourde à digérer , autant elle a mis tout le monde devant ses responsabilités. Le mondial ne sera pas une promenade de santé; nous irons là-bas pour apprendre, mais aussi pour jouer sans complexes et pour laisser une bonne impression sur le basket tunisien. La Slovénie, l'Iran, le Brésil, les Etats-Unis et la Croatie, les adversaires de la sélection tunisienne au premier tour lui sont supérieurs, certes, mais il y a une responsabilité de bien faire et de jouer à fond ses chances. Un rêve La victoire reste une rêve permis mais qui sait, ce rêve peut être réalisé. Ceci ne nous devra pas nous éloigner de la réalité. Aussi courageuse qu'elle soit, l'équipe n'a pas atteint encore la maturité nécessaire pour destabiliser ses adversaires. Aujourd'hui, il y a deux constats à faire : Le premier, c'est que l'équipe de Tunisie ne fera pas peau neuve par rapport au dernier championnat d'Afrique. Même si la liste n'est pas encore divulguée, on ne devra pas trouver de gros changements. L'ossature de base qui a fait les beaux jours de la sélection sera bel et bien là en Turquie avec Rezig, H'didane, Kechrid, Dhifallah et Kenioua. Si on leur ajoute Salah Mejri, Atef Maoua , Bechir H'didane et Marouane Laghnej, on a alors une équipe stabilisée. La question qui se pose, les nouveaux expatriés approchés auront- ils une chance de rivaliser pour les quelques places qui restent ? Channoufi, un joueur qui a donné grande satisfaction en préparation, s'est blessé et ne devrait pas être là. Les autres ? Ils n'ont pas été fort supérieurs aux anciens. On peut dire que c'était une piste peu fructueuse par rapport aux premières promesses. Le retour surprenant de Radhouene Selimene parmi la sélection est le fait de la préparation. Ecarté depuis trois ans, ce joueur de talents et de polémiques débarque de nouveau avec un même bagage technique , et avec un nouvel état d'esprit nous dit- on. Avec Rezig et Mejri , toujours aussi précieux dans le jeu intérieur, il nous faut un troisième intérieur de qualité pour assurer les rebonds et pour peser en attaque. Selimene va-t-il saisir la chance et prêter main forte à l'équipe ? c'est ce qu'on attend. Point de presse Le président de la Ftbb et le sélectionneur national, respectivement Ali Benzarti et Adel Tlatli, vont tenir mercredi un point de presse au cours duquel l'accent sera mis sur les préparatifs du mondial, et sur l'état des lieux au sein de la sélection à deux semaines du jour j. Il y aura également d'autres thèmes qui vont s'imposer comme le calendrier général de la saison prochaine, le championnat d'Afrique des moins des 18 ans féminines.