69,2% des Tunisiens semblent profiter de la période des soldes pour acheter à bas prix ou pour faire de bonnes affaires. Les soldes répondent-ils aux attentes des consommateurs ? Pour répondre à cette question et comprendre la perception des Tunisiens des soldes, l'Institut national de la consommation a élaboré, en 2012, une étude portant sur «La modernisation du commerce et son impact sur la consommation et sur les dépenses». Ce travail a permis d'interpeller quelque 1.500 familles issues du Grand-Tunis sur les soldes. Les résultats obtenus ont montré que 55,4% des Tunisiens ne sont pas informés sur la période des soldes d'hiver, ce qui traduit le manque de médiatisation et de vulgarisation de l'information sur cet évènement. D'un autre côté, 53% des enquêtés trouvent que la période consacrée aux soldes est assez réduite. Cette année, et pour permettre aux Tunisiens de faire de bonnes affaires, il a été décidé de rallonger la saison des soldes d'hiver qui s'étalera sur 45 jours au lieu d'un mois. S'agissant de la qualité de l'offre spécial soldes, 44% la jugent comme moyenne alors que 25% la trouvent médiocre. Quant aux promotions, 25% des enquêtés les trouvent minimes. Autre étude sur l'appréciation et la perception des soldes : le ministère du Commerce a, en effet, réalisé une étude qui a porté sur un échantillon de 516 consommateurs. Cette étude a montré que 73,6% des enquêtés ignorent les dates marquant le démarrage des soldes et que 90,3% ne sont pas renseignés sur la période des soldes. Cela dit, 69,2% des Tunisiens interpellés profitent des soldes pour acheter à bas prix ( 30% d'entre eux ) et pour faire de bonnes affaires ( 25,5% d'entre eux). En revanche, 39,6% des enquêtés ne profitent pas des soldes pour plusieurs raisons : 39,6% déclarent n'avoir pas le temps pour faire du shopping ; 13,2% préfèrent les vêtements bon marché, dénichés dans les tas de friperie ou encore sur les étals des commerçants clandestins. Seuls 9,4% des enquêtés boudent les soldes car insatisfaits de l'offre et 6,9% découragés par des réductions qu'ils jugent comme rudimentaires.