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Ecole de la deuxième chance (E2C) : Un parcours de formation et d'accès à l'emploi
Publié dans La Presse de Tunisie le 11 - 08 - 2021

L'abandon scolaire n'est qu'un tunnel, un chemin semé d'embûches conduisant à la délinquance juvénile. A la ruine! Et pour cause ! L'Ecole de la deuxième chance peut être assimilée à une planche de salut. Elle se présente en tant qu'un tremplin pour l'emploi.
Pas moins de 100.000 élèves quittent, chaque année, les bancs de l'école. Soit plus d'un million de décrocheurs scolaires en dix ans. Un nombre si important parmi eux, dont la tranche d'âge est de 12-16 ans, s'est trouvé, aujourd'hui, en dehors du système éducatif ou du cursus de formation professionnelle. Accéder à un emploi, loin s'en faut ! Ils n'ont même pas le niveau d'instruction et d'apprentissage requis leur permettant de s'insérer facilement dans la vie active. Sauf miracle ou un véritable coup de chance !
Bien que les raisons de l'abandon scolaire précoce soient multiples, rien n'empêche, en aucun cas, un bon retour à l'école si certain et encore productif. Et ce n'est pas un hasard si le ministère de l'Education, avec l'appui de l'Unicef, y avait pensé sérieusement. Il a inauguré, en avril dernier à Tunis, ce qu'on appelle l'Ecole de la deuxième chance (E2 C). Un projet qui vise à réhabiliter, a priori, mille élèves décrocheurs en Tunisie. Doit-on y croire fort ? Cette question n'a jamais été aussi posée avec une telle acuité, du fait que ces jeunes puissent avoir une place dans la société. Et puis, l'abandon scolaire n'est qu'un tunnel, un chemin semé d'embûches conduisant à la délinquance juvénile. A la ruine! La migration non organisée, la consommation des stupéfiants et bien d'autres maux sociaux en sont, bien évidemment, un corolaire pur et simple. Et pour cause ! L'Ecole de la deuxième chance peut être assimilée à une planche de salut. Elle se présente en tant qu'un tremplin pour l'emploi.
Une E2C, c'est quoi ?
Qu'est-ce qu'une école de deuxième chance ? Une façon de donner à ceux en état d'abandon scolaire une seconde vie. Une chance de renouer avec l'enseignement et la formation, mais non dans leur système classique connu. Cela dit, une école d'exception qui soit en relation avec le monde de l'entreprise. L'objectif est de s'investir dans le capital humain, dans la perspective de proposer à ces jeunes un parcours de formation et d'accès à l'emploi. Les matières seront axées sur l'insertion à la vie professionnelle, l'informatique, les mathématiques et l'acquisition des compétences. C'est là une aubaine pour les 12-18 ans. Sans diplôme, ni qualification, l'élève décrocheur aura, de nouveau, droit à l'école et au savoir. S'y inscrire, c'est déjà un pas franchi sur la bonne voie. Après Tunis, c'est Kairouan qui vient d'adhérer à ce projet éducatif sociétal dont les travaux y ont déjà démarré. «L'E2C permettra de réhabiliter un grand nombre d'élèves décrocheurs dans le gouvernorat de Kairouan, à l'heure où le taux de décrochage scolaire a atteint 8%, soit environ un nombre annuel de 3.200 élèves», lit-on dans un récent communiqué publié par le ministère de tutelle.
Une expérience à généraliser
Il s'agit, là, d'une expérience pilote à généraliser. Gabès aura, prochainement, une école pareille portant le total à trois établissements. En France, ce modèle d'apprentissage a fait son apparition en 1997. Aujourd'hui, on y compte une cinquantaine d'écoles de la deuxième chance. Sous nos cieux, cette initiative aurait dû venir, depuis longtemps, notamment lorsque le décrochage scolaire est devenu un phénomène. Mais, mieux vaut tard que jamais ! Toutefois, comment arrive-t-on à convaincre ces jeunes à retrouver le chemin de l'école? Selon le ministère de l'Education, il y aura certainement un suivi, un encadrement et un accompagnement scolaire, dans le but d'aider l'élève à prendre son destin en main. Il pourrait, ainsi, monter son propre projet. De toute façon, l'Ecole de la deuxième chance est une école qui s'ouvre sur le marché du travail.


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