La définition et l'interprétation du terme «auteur» soulèvent des questions qui reçoivent différentes réponses dans la législation interne des différents pays. Dans une étude publiée par l'Unesco en 1986, à propos des droits d'auteur, on précise que dans le cas le plus simple et le plus fréquent, l'auteur est la personne physique qui a créé l'œuvre. Dès lors qu'elle divulgue son nom, il ne saurait y avoir de problème ni de confusion avec d'autres personnes ; il n'y a pas non plus de difficultés de preuve. Il s'agit d'une évidence telle que certaines lois n'en font pas mention. Mais quelques Etats ont expressément introduit dans leur législation le principe généralement admis selon lequel la présomption de la qualité d'auteur est reconnue à la personne dont le nom ou le pseudonyme habituel figure sur l'œuvre. Le traducteur ou l'adaptateur d'une œuvre est considéré comme l'auteur de sa traduction ou de son adaptation. En pareil cas, le droit qu'il exerce ne porte pas préjudice au droit qui s'attache à l'œuvre originale. Pour beaucoup d'Etats, la titularité originaire du droit d'auteur sur une œuvre littéraire ou artistique ne peut appartenir qu'à des êtres humains ou personnes physiques. Une personne morale peut seulement acheter ou acquérir autrement le droit d'auteur, étant donné qu'elle n'a pas la capacité de créer une œuvre et qu'elle ne peut, par conséquent, être considérée comme un auteur.