Mercredi, en fin d'après-midi —ou en début de soirée—, j'ai ressenti ce qu'ont mérité les terroristes de Sabrata! Un bombardement démentiel décoché par les avions de l'Oncle Sam. Un tir groupé qui les a cloués sur place, sans la moindre possibilité d'en échapper... Pas une! Moi-même, qui étais confortablement assis dans mon fauteuil devant le téléviseur, j'en avais l'estomac noué tellement l'attaque était foudroyante. Imparable! Pourquoi imparable? Tout simplement parce que la victime, au contraire des saccagés de Sabrata, savait ce qui l'attendait. Et au lieu de répliquer, il a préféré se terrer dans son coin. Car, Myriam Belkadhi qui cherchait le buzz l'avait averti de ce qui l'attendait. En lui proposant de recourir à son droit de réponse... Or, Wadii El Jery a préféré faire de la résistance... Tel le pauvre punching-ball qui encaisse ce à quoi il est destiné... pendant plus de trente minutes infernales. A première vue, Mahrez Boussaïane, en juriste qui connaît à fond le dossier qu'il a entre les mains, était conscient des arguments qu'il présentait aux téléspectateurs. Et il s'est lancé tête baissée dans une offensive déroutante. Allant même jusqu'à menacer l'instance fédérale de recourir à une solution extrême. Celle de suspendre le cours de la compétition footballistique!!! Tout ça si Wadii El Jery persiste dans son insubordination. Qui a tort dans cette affaire, ou qui a raison? Mais ce que je sais, c'est que lorsqu'un entraîneur ne parvient pas à réaliser des résultats positifs, il est automatiquement viré par le président du club. Cela vaut aussi pour un président qui ne fait que collectionner les échecs en quatre ans d'exercice à la tête d'une fédération moribonde. N'est-ce pas?