Contre une faible formation botswanaise, les « Sang et Or » n'ont fait que dérouler leur jeu. A l'arrivée, une large victoire en faveur des hommes de Radhi Jaïdi. Stade olympique Hamadi-Agrebi de Radès. EST bat Galaxy FC : 4-0. (3-0 à la mi-temps). Buts de Mohamed Ali Ben Romdhane (1', 29' et 32') et Kingsley Eduwo (86'). Arbitrage du Sénégalais Issa Seye. EST : Ben Chérifia, Togai, Amamou, Ben Hmida, Machmoum, Coulibaly, Ben Romdhane, Bougrine (Arfaoui 77'), El Houni (Mimouni 78'), Iwuala (Chaalali 64') et Eduwo (Ben Hammouda 89'). Galaxy FC : Morake, Baruti (Rudath 60'), Leinanyane, Sesiny, David, Sebapalo, Sechele, Mokoena (Mohutsiwa 60'), Kabugo, Dhladhla et Boithatelo. Les « Sang et Or » ne pouvaient espérer un meilleur scénario pour entamer la phase de groupes de la Ligue des champions. Une parfaite maîtrise des débats ponctuée par une large victoire sur le score sans appel de 4-0 devant une formation botswanaise du Galaxy FC trop faible pour faire le poids. Après une longue trêve hivernale durant laquelle il a pris le temps d'affûter ses armes et suite aux renforts du dernier mercato hivernal, Radhi Jaïdi a aligné, hier, une formation new-look, à commencer par le compartiment défensif composé du quatuor Ben Hmida-Togai-Amamou-Machmoum. Le milieu de terrain a été renforcé par Bougrine. Kingsley Eduwo a occupé, lui, la pointe de l'attaque. Tout ce beau monde aligné selon le schéma tactique choisi par Jaïdi, le 4-2-3-1. Venons à présent aux péripéties du match. Les débats étaient à sens unique. Sans round d'observation, les « Sang et Or » sont entrés dans le vif du sujet. Première action du match et Mohamed Ali Ben Romdhane d'annoncer la couleur en ouvrant la marque : suite à un centre de la gauche de Ben Hmida, El Houni sert en retrait Ben Romdhane qui adresse un tir puissant et cadré, laissant sans voix le portier botswanais (1'). Après avoir ouvert trop tôt la marque, les Espérantistes ont préféré calmer le jeu. Une attitude qui a encouragé l'adversaire à monter d'un cran. Les Botswanais ont même obtenu un coup franc direct à l'approche des 16 mètres, sauf que la frappe de Baruti était largement au-dessus de la transversale (17'). Et alors que les visiteurs commençaient à sortir de leur réserve, la machine espérantiste se remit à carburer. Les hommes de Radhi Jaïdi ont fini par comprendre que laisser une marge de manœuvre aux Botswanais, si petite soit-elle, pourrait s'avérer fatale. Mohamed Ali Ben Romdhane est alors revenu rappeler que le rapport de force était bien nettement en faveur des siens. On jouait à la 29' quand, suite à une action collective entamée pat Coulibaly, Ben Hmida sert de nouveau El Houni qui dévie pour Bougrine, à son tour de servir Ben Romdhane qui n'avait qu'à terminer le travail en logeant la balle dans les filets de Morake qui, encore une fois, n'a rien vu venir (29'). Trois minutes plus tard, la donne va changer de nouveau en faveur des « Sang et Or ». Cette fois-ci, c'est Hamdou El Houni qui va centrer en retrait pour Ben Romdhane. Et ce dernier de tripler la mise d'un tir à ras de terre (32'). La force tranquille Les « Sang et Or » qui ont tout fait, ou presque en première mi-temps, ont failli la clôturer par un quatrième but : suite à une passe en profondeur de Ben Romdhane, Eduwo récupère la balle, mais son tir orienté n'était pas suffisamment précis (45'). Kingsley Eduwo qui a été de toutes les balles ou presque, sortant un bon match, allait être récompensé en fin de rencontre : servi dans le dos des défenseurs par Arfaoui, le Nigérian adresse un tir croisé et parvient à tromper le portier adverse qui lui ferme pourtant l'angle de tir. Un joli tir croisé qui signa un quatrième but en faveur des « Sang et Or » (86'). Mais que s'est-il passé entre le troisième but de Ben Romdhane et le but d'Eduwo ? Pas grand-chose ou presque. On a pu dénombrer tout de même deux occasions nettes des Botswanais lorsque Coulibaly a perdu lamentablement la balle, récupérée par Dhladhla qui tire à côté (68'). Quelques minutes plus tard, Sesiny tenta sa chance, se faufila en pleine surface de réparation, mais a vu son tir dévié par Coulibaly qui éloigna le danger (85'). Hormis ces deux occasions, on n'a rien vu de la part des joueurs du Galaxy FC qui se sont contentés de gérer le rythme imposé par les Espérantistes. Par ailleurs, les débats étaient si déséquilibrés que Radhi Jaïdi s'est permis le luxe de faire participer tout le monde ou presque à la victoire. Même Ben Hammouda a eu ses deux petites minutes de gloire.