Une victoire méritée obtenue face à une Etoile frileuse et qui n'avait ni tête ni jambes. Option pour les quarts pour l'EST. ESS : Jemal, Yeken (Kairmani), Jemmali, Nouali (Msakni), Benayada, Zaddem, Baayou (Abid), Aouafi, Boutmene Dhaoui), Amri (Bongonga) EST : Ben Chrifia, Fedaa, Chetti, Badrane, Tougai, Chaalali, Ben Romdhane, Coulibaly, Bougrine (Arfaoui), Iwala (El houni), Eduoh (Marzouki) Il est de ces victoires précieuses en forme de tir groupé : l'EST a battu hier l'Etoile et réussi à se réveiller dans ce groupe, à éliminer presque un adversaire direct pour les quarts de finale et à retrouver l'efficacité offensive. Malgré un fabuleux public étoilé, les joueurs de Lassad Jarda n'ont tenu qu'une heure. Fragiles, frileux même on ne sait pourquoi, ils n'ont rien montré d'une équipe qui voulait gagner devant son public et jouer sa chance de qualification. En face, l'EST n'était pas elle, par contre, dans un grand jour, du moins pour une heure de jeu. Le match était haché, avec beaucoup de sifflets de l'arbitre, beaucoup de déchets dans les passes et pas vraiment d'actions claires. A part ce tir de Chetti dévié par Jemal (une énième bévue dans le marquage de Benayada) à la 35', pas vraiment grand-chose à dire. La défense étoilée, privée de Naouali, sorti sur blessure en début du match ( sans oublier les absences de Ben Aziza et Ghedamssi), a craqué après une heure. Un coup franc loin des seize mètres et en position axiale, Bougrine centre et Badrane, lâché bizarrement en marquage, trompe Jemal (67'). C'était presque suffisant car, depuis, l'ESS a sombré dans un jeu brouillon et irréfléchi, laissant les duels et la deuxième balle à Coulibaly, Chaalali et Ben Romdhane qui n'en demandaient pas plus. Le second but chauffait et c'est Ben Romdhane (77') qui voit son tir dévié se loger dans les filets et confirmer la victoire des siens. Aucune réaction étoilée sur les deux buts. Et sauf ce premier quart d'heure en deuxième période, l'Etoile n'avait pas les jambes et les joueurs pour réagir. Les duels ont fait la différence sur ce match qui pouvait finir avec un score plus élevé (occasion d'Iwala à la 85'). Les changements de Jarda n'ont rien ajouté, et pour un entraîneur averti, il est insensé de sacrifier un attaquant comme Bongonga dans un match où il fallait gagner. Pour l'EST, la seconde mi-temps était nettement meilleure avec plus de clarté dans les manœuvres et surtout des cadres retrouvés. C'est une option prise pour les quarts de finale : l'EST partage le fauteuil de leader avec Belouizdad avec 5 points d'avance sur une Etoile qui ne pourrait plus revenir dans la course.