Les Gabésiens sont décidés de ramener un résultat positif de leur voyage à Lusaka Parti mardi après-midi à Lusaka, capitale de la Zambie, où il est arrivé aux premières heures de l'aube du mercredi, le SG a pris ainsi toutes les dispositions et toutes les précautions nécessaires pour s'habituer au climat et ne rien laisser au hasard pour bien préparer le match aller contre Zanaco Football Club et réussir son troisième déplacement en Afrique. Après ses deux premiers voyages couronnés par deux matches nuls (1 à 1 devant l'Asbakaridjan de Baroueli à Bamako et 0 à 0 face à Kaloum Star de Guinée) qui lui ont permis d'assurer sa qualification à ce troisième tour éliminatoire de la coupe de la CAF, on peut dire que la «Stayda» a commencé à faire le dur apprentissage des voyages en terre africaine où il n'est pas généralement facile de s'imposer et de jouer à sa guise face à des adversaires qui ne font pas dans la dentelle et ne lésinent pas sur les moyens pour arracher la victoire. «Au début de cette épreuve, une première pour nous, on appréhendait un peu ces matches en déplacement dans des conditions pas très favorables, avoue Hamza Jelassi. Mais maintenant on n'a plus le trac, on a pris une bonne dose d'expérience, on est plus aguerris, donc vaccinés. Même s'il faut prendre très au sérieux l'équipe zambienne en dépit d'un palmarès pas très éloquent en compétitions africaines», a ajouté le joueur. Sans Ben Mansour et Chaâbani Le coach Lassaâd Dridi semble, lui aussi, ne pas trop craindre cette première manche contre Zanaco, qui aura lieu au Sunset Stadium de Lusaka samedi 9 avril à 14h00 HT (15h00 heure locale), surtout après la victoire en championnat devant l'USBG qui a redonné de la couleur au visage de son équipe et haussé le moral des troupes. «Le SG n'a disputé que 4 matches et n'a eu affaire jusqu'ici qu'à deux adversaires, pas de très haut niveau dans cette compétition, ce qui n'est pas encore suffisant pour parler de la qualité d'un vécu, mais l'équipe est bien rodée et bien huilée pour des rendez-vous pareils, affirme-t-il. Il y a cette volonté immense d'aller vers l'avant le plus loin possible dans cette compétition et d'atteindre la phase des poules qui peut compenser bien des lacunes et transfigurer le groupe. Même si l'absence forcée des deux piliers de notre charnière centrale, Mohamed Ali Ben Mansour et Lassaâd Chaâbani, peut poser problème. Mais les solutions de rechange existent avec la polyvalence de plus d'un joueur. Pourvu que ça marche».