Le projet de réhabilitation de la Médina de Sousse est parmi les 4 opérations pilotes situées dans 4 centres médians, à savoir Kairouan, Sousse, Sfax et Tunis. La Médina de Sousse est intégrée dans le circuit touristique, compte tenu de ses spécificités historiques. Pour les touristes, la visite de la Médina de Sousse est incontournable, et ce, pour prendre des photos des logements à l'architecture traditionnelle et mémoriser un site attrayant. C'est pourquoi il a été décidé d'effectuer une opération de réhabilitation d'envergure de la Médina de Sousse, réalisée dans le cadre du Programme national de requalification urbaine (Pnru). Le projet de réhabilitation de la Médina de Sousse est parmi les 4 opérations pilotes situées dans 4 centres médians, à savoir Kairouan, Sousse, Sfax et Tunis. La Médina de Sousse se caractérisait, avant les interventions, par la vétusté de l'infrastructure et du bâti. D'où la décision d'engager des travaux de réhabilitation en vue d'améliorer les conditions de vie des habitants, mais aussi pour la protection et la valorisation d'un patrimoine historique, architectural et urbanistique dans une ville qui constitue l'une des destinations touristiques les plus fréquentées. Mise en valeur des monuments Le projet en question constitue une initiative pour la mise en valeur d'un centre historique urbain appelé à être développé à l'avenir. Le parcours d'intervention est composé de deux tronçons, dont le premier commence de l'entrée Bab El Gharbi et remonte jusqu'à la Grande mosquée. Le deuxième tronçon de ce circuit part de Bab El Finga et remonte jusqu'à la Grande mosquée, passant principalement par la rue El Aghalba. Les acteurs impliqués dans le projet sont l'Agence de réhabilitation et de rénovation urbaine — qui est le maître d'ouvrage délégué —, l'Institut national du patrimoine, la municipalité de Sousse (maître d'ouvrage), l'Association pour la sauvegarde de la Médina de Sousse, les concessionnaires des réseaux, à savoir la Steg, la Sonede, l'Onas et Tunisie Télécom, les citoyens et la société civile. La composante infrastructure a consisté en la mise en place d'un réseau d'évacuation des eaux pluviales, la rénovation du réseau d'assainissement avec 260 branchements, la rénovation du réseau d'eau potable avec 300 branchements. Il a été procédé aussi à l'enfouissement et à la rénovation du réseau téléphonique avec 314 abonnés, ainsi que du réseau d'éclairage public avec l'installation de 100 luminaires traditionnels. La rénovation de la voirie a été effectuée sur 7.500 m2. Le démarrage des travaux a commencé en janvier 2012 pour prendre fin en novembre 2015. Les travaux ont concerné l'enduit, la menuiserie en bois du circuit, l'étanchéité des toitures, les auvents. Même les encadrements des portes et des fenêtres, les conduites des eaux pluviales, les fers forgés des fenêtres ont fait l'objet de rénovation. Les façades ont été peintes et des travaux de menuiserie ont été effectués. Ce projet est cofinancé par l'Etat tunisien et l'Agence française de développement (AFD), dans le cadre d'une convention de prêt. L'Union européenne y a contribué aussi par un don.