L'élaboration du cahier des charges de cession, point de discorde Le personnel de la radio privée « Shems FM » a porté, hier, le brassard rouge, en signe de protestation contre « la politique d'atermoiement menée par l'autorité de tutelle face aux revendications contenues dans la motion professionnelle du 26 février dernier. » Les revendications portent sur la situation de l'établissement et du personnel y opérant. Dans une déclaration à l'agence TAP, la secrétaire générale du syndicat de base de la radio, Nafissa Hosni, a indiqué que le port du brassard se poursuivra pendant trois jours, menaçant de recourir à la grève au cas où les revendications du personnel ne seraient pas satisfaites. Garantir l'impartialité Selon la syndicaliste, ces revendications se résument en l'examen de la situation de la radio à travers l'implication de la partie syndicale dans l'élaboration du cahier des charges relatif à la cession de l'établissement. Le but est de garantir une ligne éditoriale fondée sur l'impartialité. Nafissa Hosni a, également, souligné la nécessité de régulariser la situation professionnelle du personnel de la radio, d'examiner la question des primes de production et de nuit et de généraliser la prime journalistique. De son côté, le directeur général de « Shems FM », Lotfi Zaghdena, a dit comprendre les doléances des agents de la radio qu'il qualifie de « légitimes ». Il a, toutefois, expliqué que la situation financière de la radio ne permet pas de trancher certaines revendications, rappelant que 70% du capital de l'institution proviennent de l'Etat.
