21 spectacles et 100 artistes venant de 10 pays. Des tunisiens comme Jasser Haj Youssef, Debbo 52 et Gultrah Soud System sont au programme. Après Beyrouth et le Caire, le Festival du printemps débarque à Tunis. La septième édition de ce rendez-vous pluridisciplinaire aura lieu dans les trois villes du 28 avril au 21 mai. Dans notre pays, ce sera la première édition. Le festival du printemps est organisé tous les deux ans par La ressource culturelle (Al Mawred al thaqafi) — «une organisation à but non lucratif qui soutient la création artistique dans le monde arabe et encourage la coopération et l'échange culturel entre les intellectuels et les artistes dans le monde arabe et à l'étranger» —, qui l'a lancé en 2004 afin de célébrer le démarrage de ses activités. Les détails du programme de cette première édition tunisienne ont été révélés, lors d'une conférence de presse tenue vendredi dernier au théâtre El Hamra. Et pour cause, elle vient en hommage au metteur en scène et l'un des fondateurs de Al Mawred al Thaqafi, feu Ezzeddine Gannoun, parti en 2015. 21 spectacles et 100 artistes venant de 10 pays et de 3 continents, voilà ce qui attend le public du 28 avril au 21 mai à El Hamra et Le Rio pour l'essentiel du programme, et l'IFT, Dar Bach Hamba et le centre culturel Sahbi Mesrati au Kef pour un spectacle chacun. L'ouverture et la clôture se feront en musique avec le tunisien Jasser Haj Youssef au Rio le 28 avril et le syrien Bassel Rajoub, le 21 mai à El Hamra. Les spectacles sont programmés pour la plupart en soirée (entre 18h et 20h). Dans cet arc-en-ciel artistique, il y aura également des spectacles comme «Al Marhla 32» du tunisien Moez Mrabet et «Kathakali» du Kerala Kathakali center en Inde pour le théâtre, «Mina» de Terez Sliman (Palestine/Portugal), Debbo 52 de Tunisie, «Identities» de Yacine Boulares et Tarek Yamani (Tunisie/Liban) et Gultrah Sound System & Labess (Tunisie /Algérie/Canada) pour la musique, la Beijing danse compagny de Chine et «Le noir est une valeur» de Danseurs citoyens de Tunisie pour la danse et, pour le cinéma, enfin, trois films marquants venus d'Irak : «Lettre au roi» de Hichem Zaman, «Sous le sable de Babylone» de Mohamed Darraji et «Irak année zéro», de Abbès Fadhel. Ces spectacles sont placés sous quatre différents volets qui définissent le programme : le «principal» avec une scène ouverte aux artistes du monde arabe de théâtre, musique, danse et cinéma; «Tazamon» qui vise à créer un lien entre les artistes soutenus par Al Mawred al thaqafi ; «Abbara» qui propose un programme spécial dédié aux institutions culturelles dont les activités comportent une dimension sociale ; et «Red zone», un programme norvégien qui s'intéresse à la liberté d'expression.