• Une cérémonie religieuse et de solidarité au profit des résidents de l'Institut Salah Azaïez Il n' y a que les grandes philanthropies qui puissent élever l'âme aux grandes choses. C'est du moins ce que l'on admet, in extenso, au regard de certains gestes humanitaires qui en disent long. L'Association «Saïda» pour la lutte contre le cancer, présidée par Mme Leïla Ben Ali, épouse du Chef de l'Etat, en est, à bien des égards, une franche illustration. S'inscrivant dans le même contexte que celui de l'Association «Basma» pour la promotion de l'emploi des handicapés, elle aussi créée et présidée par Mme Leïla Ben Ali, cette association caritative se veut un radeau de sauvetage contre une maladie dont l'impact est aussi néfaste que perturbateur. C'est dans cette même perspective que ladite association a organisé, mardi soir, une cérémonie religieuse et de solidarité avec plein de cadeaux au profit des résidents de l'Institut Salah Azaïez, leur conférant, ainsi, un soutien moral qui vaut plus que toute sorte de thérapie. Manifestation rehaussée par la présence de M. Mondher Zenaïdi, ministre de la Santé publique. En effet, la joie et l'optimisme que l'on a perçus chez ces patients, au terme d'un spontané sourire tracé sur des visages anéantis par la douleur, ne font que susciter chez tout bon Tunisien, une grande fierté. Une fierté qui émane de son appartenance à ces nobles contrées, où l'homme demeure, de tout temps, l'objectif et la finalité de toute œuvre de développement. Prise en charge totale des patients Partant de cette ferme conviction, l'Association «Saïda» pour la lutte contre le cancer, comme l'affirme sa vice-présidente, Mme Amel Ouertani, accorde une place de choix à l'information et à la sensibilisation. L'objectif étant de prévenir avant de guérir. L'association a aussi pour mission de soutenir les malades les plus vulnérables afin de bénéficier des soins et d'encadrer leurs familles. Elle tente également d'assister les patients les plus démunis pour assurer leur réinsertion socioprofessionnelle. Comme elle établira, relève-t-elle, un réseau de coopération avec les institutions gouvernementales et non gouvernementales et la société civile, aux niveaux national et international, aux fins de s'assurer des sources de financement et d'échanger les expertises et les dernières avancées enregistrées en matière de traitement des maladies cancéreuses. Surtout que la tâche ne s'avère point des moindres: prendre en charge les patients sur les plans thérapeutique, psychologique, social et humain. L'Institut «Zahraoui», un appui de taille S'étendant sur les principaux projets de l'Association «Saïda», notre interlocutrice , avance que l'Institut «Zahraoui» dont les plans de construction seront prêts dans presque trois mois, constituera un appui de taille aux efforts de l'Etat pour prévenir et lutter contre les maladies cancéreuses. En effet, conformément à la volonté de la première Dame de Tunisie et à son souci d'assurer à tous les patients des prestations allant de pair avec leurs besoins et attentes, l'Institut qui sera édifié à Bab Saâdoun, sera doté des technologies les plus avancées en matière de traitement et de thérapie, et assurera des services médicaux et sociaux en plus des activités scientifiques multiples. Mme Ouertani ajoute, dans ce sens, que l'objectif est de faire de cet institut, un centre pilote sur le double plan national et régional. De ce fait, il sera doté d'une infrastructure propice et au bon exercice du staff médical et au repos des patients. On parle, de la sorte, d'un institut informatisé comprenant une unité de recherche, un centre d'accueil personnalisé et moderne, des chambres individuelles et communes, à la demande du patient et en fonction de son état psychique, des maisons d'hébergement pour les parents en déplacement, des équipements de pointe favorisant la médecine à distance, une piscine et un joli park. Le tout dans l'objectif de conférer un brin d'espoir salvateur et de redonner un sourire perdu à ces êtres déchus par la maladie. L'Institut «Zahraoui», exercera, au demeurant, sous la tutelle du ministère de la Santé publique et focalisera tout particulièrement sur la sensibilisation et le dépistage précoce de la maladie pour le bien-être des humains, en général, et des Tunisiens, en particulier. Une initiative amplement salutaire, du fait de sa grandiose portée humaniste.