Bien que rétabli de blessure, Khénissi attend toujours son heure. Bguir, lui, joue sa place au profit de Jelassi. Les places sont devenues chères, très chères même, à l'Espérance de Tunis. La richesse de l'effectif, due aux recrutements effectués lors de l'été 2015, commence à se faire sentir au point qu'une blessure ou une suspension peut coûter sa place à n'importe quel joueur quel que soit son nom ou son rôle dans le dispositif de l'équipe. Yassine Khénissi en sait quelque chose. Contraint au repos pendant trois semaines pour cause de blessure, il s'est vu effacer par Haythem Jouini qui marque à chaque match et devient, de surcroît, difficile à déloger. Par ailleurs, Khénissi était opérationnel depuis la semaine dernière. Il était même prévu qu'il reprendra du service lors du match face au Stade Tunisien. Ammar Souayah a fini par retarder l'échéance. Dans les coulisses, on préconisait de ménager Jouini contre le CAB et céder sa place à Khénissi. A la veille du match, l'entraîneur l'a annoncé rentrant en cours de jeu, préférant aligner dès le départ les éléments qui se sont exprimés le mieux sur le terrain du Bardo. Résultat oblige ! Reguii et le choix de la raison Les péripéties d'un match influencent les décisions d'un entraîneur quant aux remplacements à faire en cours de jeu. Comme la ligne médiane bat de l'aile et avec la sortie forcée de Coulibaly, l'entraîneur « sang et or » a sacrifié encore une fois Khénissi, lui préférant Chaker Reguii. Ce dernier reprend doucement mais sûrement sa place dans le dispositif « sang et or » et offre ainsi une solution supplémentaire à la ligne médiane. La rentrée de Bguir s'inscrit dans le cadre de la permutation avec Jelassi qui gagne lui aussi des galons. Pour clore le chapitre des vertus de la concurrence, mentionnons qu'un autre joueur absent pour cause de blessure pourrait aussi avoir du mal à reprendre sa place. Il s'agit de Fakhreddine Ben Youssef, dont la prestation depuis le début de la saison ne va pas de pair avec le gros salaire qu'il perçoit. Bulbwa et Rejaïbi peuvent lui faire sérieusement de l'ombre.