Les Gabésiens espèrent continuer leur série rose en coupe de la confédération. Les Gabésiens n'ont pas le choix. Ils doivent faire contre mauvaise fortune bon cœur, oublier leurs déboires en championnat et se préparer comme il se doit, psychologiquement notamment, pour le match contre Mazembe dimanche prochain. Ça ne peut pas leur arriver toutes les saisons de participer à une compétition africaine et d'être en passe, à un tour près, d'atteindre la phase des poules. C'est, aussi, une chance réelle pour eux de réaliser une autre bonne performance, de déjouer tous les pronostics qui leur sont défavorables sur le papier face au Tout-puissant club congolais et d'en faire un tremplin pour aborder les six matches restants en championnat avec un moral en hausse et assurer leur maintien en Ligue 1. Surtout que le comité directeur espère, par l'appel qu'il a interjeté contre la décision de la Lnfp de trois matches à huis clos, compter sur le soutien de son public pour les matches qui seront disputés à Gabès contre l'OSB, l'ESS et l'ESZ. Départ aujourd'hui Après avoir annoncé qu'il était dans l'incapacité d'assurer ce voyage au Congo, le comité directeur gabésien a pu bénéficier d'une aide notable du Groupement chimique et grâce à l'intervention du président de la FTF auprès de Tunisair, il a pu assurer un vol direct qui épargnera à la délégation de la «Stayda» et aux joueurs notamment la fatigue et les multiples escales du dernier déplacement à Lusaka. Le départ est prévu aujourd'hui, ce qui permettra à Lassaâd Dridi et à ses protégés d'avoir le temps nécessaire pour récupérer avant la rude empoignade du week-end. Akram Ben Sassi absent, Hamza Baccouche de retour L'effectif est quasiment au grand complet si l'on excepte la défaillance de l'arrière central Akram Ben Sassi, suspendu pour second avertissement. Par contre, la formation «vert et blanc» a enregistré le retour de l'arrière droit Hamza Baccouche qui a fait banquette lors de la rencontre devant le CAB après une absence dont on ignore les raisons durant deux semaines. Le recours à Aymen Kthiri dans un premier temps puis à Mohamed Ali Ben Mansour pour le suppléer a été au détriment de la charnière centrale et surtout de l'entrejeu qui a été déséquilibré.